En 1976, les grandes surfaces de marque « Carrefour » lancent cinquante « produits libres » dans un emballage non signé pour gagner des parts de marché ; au milieu des années 1980, les autres enseignes commerciales imitent le procédé en signant leurs produits de leur enseigne, ce qui instaure une nouvelle concurrence qui ne change rien au fond quant au choix rationnel des consommateurs. Cette fausse concurrence peut cesser avec des produits véritablement génériques, vecteur d’une disparition du libéralisme de marché. Prenons l’exemple des génériques médicaux : les brevets des formules chimiques actives sur l’organisme malade tombent dans le domaine public généralement au bout d’une vingtaine d’années. Tout laboratoire peut alors fabriquer la molécule de base et la commercialiser au moindre coût ; nul besoin de plusieurs médicaments. Que ce soit pour les médicaments ou pour tout autre produit, un objet qui correspond au meilleur rapport qualité-prix devrait être généralisé. Alors il n’y aurait plus de concurrence, il faudrait se contenter de l’essentiel, de l’efficace accessible à tous.
Le pain n’est pas normalement redevable d’une marque ou de la concurrence,
il en est de même pour le reste : simplifier vos besoins,
la Biosphère ne pourra que s’en trouver mieux.