Ce libéralisme repose sur trois postulats. Le premier réside dans la primauté de l’individu, tous les phénomènes collectifs peuvent être compris grâce à l’étude des décisions individuelles. Ensuite il y a la rationalité individuelle, en poursuivant son propre intérêt, l’individu veut accroître le plus possible sa satisfaction personnelle. Enfin le marché, grâce à la concurrence, est le moyen le plus efficace pour coordonner entre elles les actions des différentes rationalités. Cette idéologie a régné pendant plus de deux siècles, elle a entraîné la plus dangereuse libération des forces productives que la planète ait jamais connue. Mais cette pensée restreinte a complètement oublié le substrat qui lui permettait de se développer, les limites des ressources de la planète. C’est pourquoi la société thermo-industrielle est actuellement dans une impasse dont même les spécialistes ne peuvent encore saisir toutes les implications. Le chômage et la précarisation du travail se développe dans les pays développés, le libre jeu du marché provoque un cataclysme dans les sociétés encore traditionnelles, et pourtant le monde entier suit des leaders incompétents en pratique le culte infondé de la croissance illimitée dans un monde fini.
Il faut en finir avec le veau d’or de la croissance, de l’individualisme et de l’oubli de la biosphère.
Pratiquons la simplicité volontaire, éloignons-nous de la sphère marchande.