La maîtrise de la contraception donne un nouveau statut à l’enfant, il devient l’expression d’une volonté consciente de deux adultes qui unissent leurs gamètes. Cette décision engage les deux parents à assumer toute l’éducation future de l’enfant. Selon le code civil français, « L’autorité appartient aux pères et aux mères pour protéger l’enfant dans sa santé, sa sécurité et sa moralité ». Par contre, si la loi des sociétés occidentales dit qu’il faut de l’éducation, elle se garde bien de dire comment les enfants doivent être éduqués. Le métier de parent se pratique donc sans expérience préalable, si ce n’est la vague connaissance qu’on a de sa propre enfance et les exemples contradictoires qu’on peut trouver ici ou là. On constate alors que les parents projettent plus ou moins consciemment dans leur comportement ce qu’ils sont déjà, ils reproduisent leur propre vécu antérieur. Ce n’est pas un dieu qui dit que la population humaine doit se multiplier sans entraves, c’est la vanité ou l’inconscience des humains. Cette attitude n’est pas forcément à même de pouvoir prendre en charge l’éducation des enfants, il faudrait donc un mécanisme de contrôle, d’autant plus que la procréation pose non seulement le problème de la quantité des humains, mais de leur savoir-vire dans la Biosphère.
N’obtient le droit de se reproduire que la personne capable de comprendre et d’assumer le métier de parent.
Avoir des enfants n’est pas un droit individuel puisqu’il met en jeu toute la Biosphère.