Au fur et à mesure que les réserves terrestres s’épuisent, les compagnies pétrolières se tournent vers des champs sous-marins de plus en plus profonds. Le record actuel est un forage de 2352 mètres, mais c’est le bouquet final de l’or noir parce qu’au-delà de 3000 mètres, il n’y a pratiquement plus de terrains sédimentaires pétrolifères exploitables. Au rythme d’extraction en l’an 2000, soit 73 millions de barils par jour, l’humanité disposait de 41 années de réserves. Si on fait des comparaisons régionales, les pays du Golfe pourraient au rythme actuel produire encore pendant 93 ans, l’Amérique du nord pendant 19 ans et l’Europe 9 années seulement. Il y a à peine plus de gaz, un peu plus de charbon mais avec des conditions d’extraction difficiles et des rejets très polluants. Les humains ont dilapidé le patrimoine naturel en deux siècles.
C’est un crime de lèse humanité future
que de brûler en quelques secondes
des molécules d’hydrocarbures
que la Nature a mis des millions d’années à fabriquer.