Paul Watson, avec son association Sea Shepherd, traverse les mers pour venir au secours des cétacés et des océans. Interrogé par Lamya Essemlali, il se livre complètement dans « Capitaine Watson, entretien avec un pirate ». C’est un écoguerrier qui mérite d’être soutenu, d’autant plus qu’il a des ennuis avec la justice en ce moment. Voici quelques extraits de son discours :
« Sur un dollar ou euro donné à des œuvres caritatives, 99 centimes servent à résoudre des problèmes humains ou à soutenir des causes humaines, le centime restant servant à défendre la planète et toutes les autres espèces. L’ironie, c’est que défendre les écosystèmes est plus important que quoi que ce soit d’autre. Si les océans meurent, nous mourrons tous, donc sauver les poissons, les oiseaux marins et le plancton est important.
Je pense que les problèmes sociaux sont secondaires par rapport aux environnementaux. Je pense que notre priorité est de résoudre les problèmes écologiques. Nous ne pensons que très peu aux rôles joués par les plantes les insectes, les poissons, ces espèces qui rendent cette planète vivable pour tous les autres, nous y compris. A mes yeux, les droits des non-humains sont aussi, voire plus importants que les droits humains. Les mouvements des droits humains et de la conservation de la nature entre en conflits lorsque les droits humains sont utilisés pour justifier le massacre d’une espèce vulnérable ou la destruction d’un habitat naturel au nom de la culture, de la race ou de la tradition. Je pense que les droits d’une espèce à survivre prévalent sur les droits de n’importe quel humain ou groupe d’humains à la tuer ou à la détruire. La première cause d’extinction massive est la destruction des habitats naturels résultant de l’explosion démographique des populations humaines. »