Selon Lewis Mumford, « l’activité minière est le prototype des formes ultérieures de la mécanisation : indifférence aux facteurs humains, à la pollution et à la destruction du milieu, isolement géographique et mental par rapport au monde concret du fermier et de l’artisan. Par son effet destructeur sur l’environnement et son mépris des risques imposés aux humains, l’activité minière se rapproche beaucoup de l’activité guerrière. Comme la guerre, la mine produit un type d’humain dur et digne, habitué à affronter le danger et la mort, le soldat vu sous son meilleur jour ». Il n’y a rien de positif dans ce constat : la civilisation thermo-industrielle a transformé les humains en rouage d’un mécanisme dont ils se font volontairement les esclaves, y compris au risque de la maladie (silicose par exemple) ou de l’accident mortel. Il faut savoir reconnaître que cette activité minière ne pouvait aboutir qu’à une impasse.
Les mines doivent se fermer,
de toute façon elles seront bientôt épuisées.