Elle repose sur des variétés sélectionnées à haut rendement, blé et riz principalement. Des variétés de riz résistant aux maladies, plus précoces et dotées d’une meilleure qualité de grain ont nourri des millions d’habitants des tropiques à la fin des années 1960. Mais cette « révolution » a aussi provoqué la faillite et l’exclusion des plus petits paysans d’Asie et d’Amérique latine, incapables de payer les intrants (engrais, pesticides) et les équipements nécessaires pour exploiter le potentiel de ces variétés : la révolution verte nécessite en effet une plus forte utilisation de l’irrigation et le recours massif aux techniques culturales modernes. Ce processus a montré que la recherche agronomique détériore la stabilité du monde agricole. De plus cette monoculture a conduit à une perte de diversité biologique et à des coûts environnementaux importants.
Ne détruisez pas l’ordre traditionnel,
Il y a plus de sagesse dans ce qui se reproduit pendant des générations
que dans ce qu’invente tous les laboratoires du monde.