Une première conférence sous l’égide des Nations Unies a eu lieu à Stockholm en 1972 sur le thème « L’homme et l’environnement ». Elle a abouti à la création du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Quelques objectifs réduits, comme un moratoire de dix ans sur la chasse commerciale à la baleine, ce n’était qu’un tout petit pas vers un droit international concernant l’environnement, droit qui restait d’ailleurs non contraignant. Une deuxième conférence appelée sommet de la terre s’est tenue vingt ans plus tard à Rio de Janeiro : beaucoup de temps passé à ne pas voir la catastrophe annoncée. Cette CNUED a officialisé le concept de développement durable et débouché sur l’agenda 21, vaste programme pour sauvegarder la planète : peu de résultats concrets. En l’an 2002 a lieu le sommet du développement durable à Johannesburg. Le président de la France fait un beau discours (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »), et le secrétaire des Nations Unies confie l’avenir de la planète aux entreprises privées, c’est-à-dire à la source du mal.
Vos conférences se succèdent et presque rien ne bouge,
Biosphère réclame maintenant la décroissance humaine.