Le Moyen Âge avait vécu avec l’idée que la perfection ne s’obtenait que par le salut, donc après la mort. Avec Thomas More en 1516, il est envisagé pour la première fois de s’en approcher sur terre. Dans son île imaginaire d’Utopie, les humains vivent heureux, sans propriété privée ni argent et bijoux, les biens sont mis en commun et l’amitié est la valeur suprême. L’utopie est devenue par la suite une dénomination commune dont les formulations particulières peuvent être contradictoires ou même dangereuses : les utopies communistes ont disparues au cours du XXe siècle dans des rages meurtrières et nous savons désormais qu’il ne faut pas être trop pressé : rien n’est donné à l’avance quand ce n’est plus une île qui s’organise, mais une planète entière qui se coordonne. La mondialisation a transformé la classe globale en consommateurs dont la cité idéale se trouve à Disneyland. Soumise aux mêmes régulations économiques (la mondialisation libérale), la population mondiale n’en est pas moins confrontée à des problèmes environnementaux similaires et c’est l’esprit d’utopie qui permettra d’envisager un autre monde possible.
Les humains doivent faire le même rêve,
Une humanité réconciliée avec la Biosphère,
Alors ce sera le début d’une réalité durable.