Capacité de charge, nombre (maximum ou optimum selon les définitions) d’animaux qu’un territoire donné peut tolérer sans que la ressource végétale ou le sol ne subisse de dégradation. La mesure de l’empreinte écologique de la classe globale indique que l’humanité, si elle généralisait ce modèle de niveau de vie, s’approprierait de la nourriture, des fibres, de l’énergie… bien au-delà des capacités de charge de la planète. D’ailleurs la biodiversité diminue en proportion de l’expansion humaine.
La capacité de charge de la Terre en humains n’est pas seulement une donnée de la nature, elle dépend de notre comportement. L’association WWF a popularisé l’idée d’empreinte écologique, on peut rendre compte ainsi de la pression qu’exerce l’activité humaine sur la nature. En 1999, la capacité biologique (pour la production, la consommation, le recyclage) de la planète était de 1,9 hag (hectare global) par habitant et les humains en consommaient déjà 2,33. Aujourd’hui les USA utilisent 10 hag, les Européens 6, les Chinois 1,5 et les Africains 0,5. Cela veut donc dire que le mode de vie des occidentaux est insoutenable mais n’indique en rien leur niveau optimal de population.