L’Onerc (Observatoire national sur les effet du réchauffement climatique) a évalué le coût des impacts de ce changement. On prend pour hypothèse une hausse du thermomètre de 3 à 4°C d’ici la fin du siècle (LeMonde du 27-28 septembre 2009) autant dire que l’impact sera largement négatif en France : canicules, tempêtes, inondations, déficit en eau, érosion. Les plus défavorisés seront les plus affectés et les inégalités pourraient alors se creuser.
En 2050, la France pourrait connaître un déficit de 2 milliard de m par an pour satisfaire ses besoins en eau potable. Les risques de sécheresse et d’incendies annuleront les effets de la pousse des arbres favorisée par la hausse des températures, notamment dans le sud de la France
En 2100, la récurrence de canicules comparables à celle de 2003 représenterait un coût annuel de plus de 300 millions d’euros. Le recul de la côte liée à l’érosion ou à la montée des eaux devrait concerner plusieurs centaines de milliers de personnes à l’échelle du siècle.