- L’ambition de l’économie moderne et mondialisée est de réaliser pour quelques-uns le plus de profit possible, d’adapter aux conditions de ce profit la totalité du monde – matériel, naturel, humain, végétal, animal, politique, éthique - de mécaniser le vivant pour valoriser le mort. (in Les poules préfèrent les cages d’Armand Farrachi
- Les optimistes parmi nous vont accueilli la crise qui s'annonce comme la dernière chance de l'humanité à devenir vraiment civilisée et " chez elle " sur la planète Terre. Il est certain que la reconnaissance du rôle supra-économique du capital naturel est en tout cas la première étape vers la sagesse écologique : pas d'écosphère, pas d'économie, pas de société (ou pour ceux qui ne pensent qu'aux affaires : pas de planète, pas de profits). L'autre possibilité, c'est que nous maintenions le cap actuel jusqu'à ce que le déclin accéléré empêche une réaction raisonnée, efficace et mondialement coordonnée. (in L’empreinte écologique de Mathis WACKERNAGEL et William REES