Rétrécir pour survivre : ce pourrait être l’ultime recours des villes. Aux Etats-Unis, le mouvement a germé à Flint berceau de General Motors et l’une de villes les plus pauvres. Mille maisons ont été déjà démolies, 300 autres devraient suivre. Sur leurs ruines vont pousser prairies et forêts, comme si l’étalement urbain, marque de fabrique de la ville américaine, n’avait été qu’une parenthèse assez peu enchantée. La ville pourrait ainsi se contracter pour concentrer services et activités. A Pittsburgh, des parcelles ont été rasées et transformées en fermes urbaines et en jardins communautaires. Même le Congrès américain redécouvre les vertus de la densité. Ses élus ont demandé au National Research Council d’évaluer l’impact environnemental d’une ville plus compacte. La maison Blanche vient de charger Dan Kildeee d’une mission : réfléchir à comment étendre l’expérience de Flint au reste du pays. (Le Monde du 12 septembre 2009)