Les normes de la pérennité du couple évoluent avec l’histoire du droit. En France, le divorce était complètement interdit avant 1792, institué lors de la révolution, à nouveau interdit en 1816, rétabli en 1884 avec des conditions restrictives, admis par consentement mutuel en 1975 et élargi à des couples non conventionnels par le PACS (pacte civil de solidarité) en 1999. Un référendum irlandais en 1986 dit « non » au divorce dans la proportion de deux contre un et les mêmes Irlandais se prononcent à l’inverse en 1995. L’Eglise quant à elle reste définitivement sur sa position, l’indissolubilité du mariage. En apparence cette légalisation du divorce signe une victoire de la libre détermination individuelle contre le poids pesant de la tradition. Mais l’enfant de divorcé a le plus souvent un problème d’identification et d’identité, des difficultés de relations harmonieuses entre les sexes et des lacunes dans le respect de la communauté puisque l’intégrité de sa propre famille n’est pas respectée. Chacun est libre de donner les formes qu’il préfère au couple conjugal, mais dès la naissance d’un enfant, le couple est redevable devant la communauté globale de ses capacités à prendre soin à deux de l’avenir d’un enfant et de son intégration dans la Biosphère. C’est le couple parental qui doit être sacralisé par la loi et devenir indissoluble.
Ne faites un enfant que si vous avez une stabilité du couple parental ,
dans la perspective de lui donner un avenir durable.
Tous les couples n’en sont pas dignes.