Les fondements du droit ne sont qu’une construction humaine, c’est par définition ce qui est en ligne droite, c’est la norme qui vise à établir un ordre qu’on pense juste. Les religions ont défini des règles de comportement centrées sur les intérêts de ceux qui les servent alors que c’est à la fois l’ensemble des humains et des non-humains qui devrait être au centre du droit. Dans le Décalogue ou loi de Moïse, quatre articles insistent sur le respect de Dieu, trois sur le respect de la vie familiale et les trois autres sur le respect de la vie sociale (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas faire de faux témoignages). Les cinq piliers de la vie des musulmans font pire, tout tourne ou presque autour de Dieu : la profession de foi, les 5 prières quotidiennes, l’aumône aux pauvres, le ramadan et le pèlerinage à la Mecque. Dans les pays occidentalisés, l’émancipation de l’individu, donc la consolidation des droits de la personne, l’emporte heureusement sur les contraintes issues d’une soi-disant parole d’un Dieu. Cependant le droit occidental à prétention universaliste possède deux inconvénients majeurs : non seulement les obligations de la vie en communauté deviennent secondaires face à la proclamation de l’autonomie individuelle, mais les générations futures et les non-humains sont oubliés. Pourtant le non respect de la Biosphère par la classe globale pourrait entraîner des conséquences néfastes pour leurs descendants jusqu’à la troisième et quatrième génération ou même plus.
Il n’y a pas que les droits socio-politiques, il y a aussi le droit à l’environnement des générations futures
Et même un droit de l’environnement qui exprimerait la voix des non-humains.