Concept popularisé depuis la Conférence de Rio en 1992, il s’agit pour les humains de reconnaître la portée écologique de tous leurs gestes quotidiens, de la consommation aux déplacements en passant par les rejets. L’écocitoyen adopte les bons gestes, préfère les objets mécaniques aux objets à pile, ne rejette pas ses déchets n’importe où, utilise plutôt la marche que des véhicules, économise l’énergie. Cette attitude est fondée sur une éthique qui ne devrait pas être nouvelle, les humains ont toujours eu une responsabilité vis-à-vis des autres espèces vivantes et de de la Biosphère dans son ensemble puisqu'ils ont le pouvoir de transformer l’environnement. Aujourd’hui la démocratie consiste pour la classe globale à choisir de préférence la défense de ses intérêts acquis, à revendiquer le droit à la voiture personnelle et au tourisme au long cours, à jouir de sa soumission aux marques et à la mode, à vouloir ne faire ce qu’elle a l’impression d’avoir envie. Aucune démocratie n’est viable quand il n’y a pas d’éco-citoyenneté.
La démocratie consiste à voter dans l’intérêt de la Biosphère,
Pas pour les intérêts à court terme des humains.