L’écologie superficielle, autrement dit l’environnementaliste dominant, s’oppose à l’écologie profonde. Cet environnementalisme anthropocentrique adopte une stratégie de compromis avec les industriels, entre gens de bonne compagnie. Cette approche entraîne la recherche de solutions ponctuelles à des problèmes ponctuels, autrement dit la réforme de l’appareil productif qui a conduit à une situation environnementale catastrophique, et non la révolution comme le souhaite l’environnementaliste radical. Les environnementalistes radicaux considèrent que réformer une partie pour le tout ne résout que partiellement et localement quelques problèmes, alors que les vraies solutions relèvent d’une approche globale. On a pu comparer l’écologie profonde à la révolution copernicienne : l’homme n’est plus le centre de l’univers, l’anthropocentrisme n’a plus cours.