Dans la basse atmosphère, certains gaz (CO2, méthane) piègent une partie du rayonnement de la chaleur émise par la terre sous l’effet des rayons de soleil et contribuent ainsi à assurer une température propice à la vie (15° en moyenne), sinon la température du globe descendrait en dessous de - 18 °. Les gaz à effet de serre sont d’origine naturelle et se recyclent alors que ceux qui sont émis par l’activité humaine (industrie, transports, chauffage…), en brûlant les ressources fossiles accumulées sur des millions d’années, dégagent un surplus qui s’accumule dans l’atmosphère. En l’an 2000 un Américain émet en moyenne 20 tonnes de CO2, un Chinois 2,6 t et un Béninois 0,1 tonnes seulement. Ce surplus, bien qu’il soit le fait principalement des pays industriellement avancés, va entraîner une variation climatique sous forme de réchauffement dans la plupart des régions du monde. Mais la psychologie de la classe globale est schizophrénique, elle est consciente qu’il faut lutter contre l’effet de serre tout en voulant continuer à rouler en voiture ; d’où la difficulté d’appliquer le protocole de Kyoto.
La classe globale ne peut continuer à polluer sans entrave,
tous les humains doivent partager à égalité les capacités d’épuration de la planète,
ils ne peuvent émettre plus de 0,5 tonnes de carbone par habitant et par an.