Le libre-échange économique s’accompagne de la diffusion de normes et des valeurs jugées universelles comme les droits de l’individu, l’égalité des sexes ou la démocratie, mais il oblige aussi à une marchandisation de l’existence qui incite au communautarisme car il met en danger les modes traditionnels d’existence. Si une mondialisation raisonnée nous amène à penser que nous n’avons qu’une seule Terre et que nous devons apprendre à la partager puisque nous sommes tous frères et sœurs, presque rien n’existe pour nous expliquer que la protection de la Biosphère est le ciment fondamental qui doit réunir les humains et les non-humains. Il faut acquérir la glocal attitude, penser que le reste du monde existe mais qu’il faut aussi vivre pleinement dans son milieu d’appartenance.
Il y a une hétérogénéité de la vie humaine et des écosystèmes,
chacun doit apprendre à vivre son biotope particulier.
La mondialisation est une pensée, pas un mode de vie.