Vocable trompeur puisque la notion de progrès est habituellement ressentie dans le sens d’amélioration alors qu’il s’agit étymologiquement « d’avancer » dans une direction, ce qui peut être défavorable (par exemple les progrès d’une inondation). Les générations antérieures vivaient jusqu’au XVIIe siècle dans un temps cyclique où tout recommençait éternellement. Aujourd’hui la marche triomphante du soi-disant progrès instaure le pillage de la planète, engendre des dysfonctionnements de l’écosystème et menace en permanence la paix sociale. Seules auraient du être mis en route les activités humaines dont l’innocuité pour l’environnement naturel et la santé humaine auraient été démontrés. En suivant cette norme, jamais on n’aurait transformé le moteur à explosion en consommation par la classe globale de voitures individuelles. Il n’y a pas de progrès possible dans une société technicienne qui a oublié la sagesse du temps cyclique.
Pratique la simplicité volontaire, respecte les cycles vitaux.