Dans cette maladie, la conscience d’être soi éclate parce que les multiples informations qui assaille un individu sont mal gérées, d’où la croyance à une action imposée par une force extérieure. Dans la société thermo-industrielle, le membre de la classe globale croit à son autonomie alors qu’il obéit aux nécessités de la technique. Ainsi s’élabore une schizophrénie des comportements par la contradiction croissante entre considérations financières liées à ses propres intérêts et atteintes à l’équilibre global de la Biosphère. Par exemple les automobilistes sont favorables à 90 % à une réduction de la circulation automobile, mais une proportion identique est tout à fait contre l’idée de payer pour arriver à ce résultat, c’est-à-dire utiliser moins son véhicule pour ainsi réduire l’effet de serre. Tant que la classe globale intériorisera une soumission aux biens matériels, tant que la révolution industrielle reposera sur une négation de la Nature considérée comme taillable et corvéable à merci, l’humanité ne pourra trouver la paix intérieure et la Biosphère retrouver son équilibre. Pour atteindre l’harmonie, les humains doivent transformer leur mode de vie.
Renonce à tout ce qui épuise la Terre,
N’agit pas pour posséder des biens matériels
Mais pour diffuser des valeurs.