Par opposition aux sciences expérimentales, les sciences humaines se caractérisent par la subjectivité puisque tout comportement humain se réfère à des croyances relatives qui peuvent aller dans des direction complètement contradictoires. Non seulement l’activité humaine obéit à des mécanismes qui varient dans le temps et dans l’espace, mais l’analyse d’un comportement diffère selon l’angle par lequel on l’analyse (anthropologie, histoire, psychologie, sociologie politique, « sciences » économiques …). Le terme science doit donc se mettre entre guillemets pour tout ce qui concerne le regard des humains sur les humains. Toute analyse de la société relève du domaine politique puisqu’il faut donner un sens à l’action humaine. Mais le politique aujourd’hui relève seulement de l’organisation d’une cité (d’un territoire, d’un Etat…), c’est-à-dire d’une humanité qui s’est sépare géographiquement et mentalement du cadre de la Nature. Une activité humaine qui ne considère que des humains par rapport à d’autres humains ne peut qu’être incomplète et faussée.
Il y aura beaucoup de débats stériles,
Tant que Biosphère ne sera pas conviée dans les sciences humaines