Chez les mammifères (y compris les grands singes), la relation entre les sexes est soumise à une horloge biologique et hormonale qui détermine les périodes de rut ; les comportements sont dictés par des signaux chimiques, les phéromones. Pour les humains au contraire, la perte de l’œstrus met la sexualité sous le signe de la disponibilité permanente. Cette liberté totale est encadrée, comme le reste du comportement humain, par des normes et des interdits qui fixent les usages et les pratiques de la sexualité. La contrainte culturelle peut aller dans des sens complètement différents, endogamie ou exogamie, monogamie, polyandrie ou polygynie, homosexualité ou hétérosexualité. L’évolution des espèces permet ainsi aux humains de séparer la fonction sexuelle et la fonction de reproduction. Ils pourraient donc choisir le plaisir et refuser de faire des enfants, souvent ils préfèrent pourtant le contraire au détriment de la Biosphère.
Faites l’amour, pas des enfants qui se feront la guerre,
et détruiront la planète.