La manière dont personnellement vous vivez et consommez a des répercussions tant sur la vie des autres personnes que sur celle des non-humains et des générations futures. Selon la doctrine keynésienne (dans son livre de 1936), il fallait consommer toujours plus pour échapper à une grande crise comme celle de 1929 : ainsi on lutterait contre l’équilibre de sous-emploi à tous. Aujourd’hui la classe globale a compris tellement bien la leçon que la croissance de la consommation est devenue une fin en soi, sans souci de la survie des futures générations ni de la reconduction de la biodiversité. La simplicité volontaire est une tentative d’enrayer ce mécanisme keynésien (et fordiste). Cela consiste à choisir un autre mode de vie que celui de la société de consommation et du spectacle. Contre le gaspillage des ressources fossiles, il s’agit de cultiver la sobriété énergétique, contre la dictature des objets, il s’agit de privilégier les relations directes avec les autres humains tout autant qu’avec la Nature.
Réduisez consommation et demande matérialiste,
le bonheur n’est pas dans le système marchand.