Le vieillissement de la population est mesurée par l’augmentation du pourcentage de personnes âgées dans la population totale. Mais la vieillesse, c’est aussi un état d’esprit. Hors pathologies neuro-dégénératives, le cerveau est de tous les organes humains celui qui résiste le mieux à l’âge : les troubles de la mémoire découlent surtout du manque d’intérêt apporté à l’environnement. Ce n’est pas l’âge qui est vecteur de la médiocrité des comportements humains, c’est la paresse intellectuelle qui contribue à l’endormissement du cerveau. Une personne n’est vieille que si elle estime ne plus pouvoir servir la collectivité et cultiver son jardin. Le vieillissement n’est donc pas en soi un problème collectif, mais la résultante d’un comportement individuel.