La population mondiale au 1er janvier 2025

Nous avons dépassé officiellement depuis 2022 le chiffre de 8 milliards d’humains au niveau mondial, ce qui est beaucoup trop. En 2024, nos effectifs ont encore augmenté de 81 millions de personnes, soit plus que la population française de 68,4 millions (au 1er janvier 2024). Tous les médias nous font croire qu’il y a baisse de la fécondité et donc qu’on a besoin de faire des enfants. On occulte le fait que le taux de croissance de la population mondiale est encore de 1 % en 2024, soit un doublement en 70 ans. Imaginez une population de plus de 16 milliards en 2100 ! Ingérable et invivable.

Située en haut de la chaîne alimentaire, l’espèce Homo sapiens vit déjà au détriment de toutes les autres espèces. Notre agriculture et nos besoins d’espaces urbanisés ne peuvent qu’empiéter sur l’espace vital dévolu à toutes les espèces, donc nuisent fortement à la biodiversité. Par exemple la faune sauvage a presque complètement disparue pour laisser la place à nos animaux d’élevage. La solution incontournable est donc simple, programmer la sobriété démographique. C’est ce que demande l’association Démographie Responsable (DR), la seule et unique association en France à s’inquiéter du surnombre.

Différentes estimations de la population mondiale en ce 1er janvier 2025

En millions d’habitants et en début d’année selon les compteurs suivants :

 Sources                                        2024            2025            Progression

Countrymeters                              8 147             8 250          + 103 millions soit  + 1,3 %

Duurzame Demografie                 8 082           8 156          +   74  millions soit  + 0,9 %   

INED                                             8 075           8 197          + 122  millions soit  + 1,5 %

PopulationCity.world                       8 055           8 139          +   84  millions soit  + 1,0 %  

Population.io                                 8 082           8 155          +   73  soit  millions + 0,9 %      

Population Matters                        8 114           8 156          +   42  soit  millions+ 0,5 %  

The Population Project                  8 099          8 155          +   56  millions soit  + 0,7 %

Terriens.com                                  7 989          8 063          +   74  soit  millions + 0,9 %

US Census Bureau                        8 020          8 092          +   72  soit  millions + 0,9 %

Worldometers                                8 082           8 197         +  111 millions  soit  + 1,4 %

Moyenne :                                     8 075          8 156           +  81  millions soit  + 1,0 % 

source de ce tableau : le blog de Didier Barthès, porte-parole de DR

Cette année a vu la publication des nouvelles statistiques et projections de l’ONU et celle de l’édition bisannuelle de l’INED « Tous les pays du monde« . Toutes deux mettent en avant la poursuite de la baisse de la fécondité. Mais notre niveau est si haut que le surcroît de la population en milliard d’habitants se passe sur une période de plus en plus courte. Notre population s’est accru de 1 milliard en 130 années (1800-1930), puis de 1 milliard tous les 22 ans sur la période 1930-1974, et de 1 milliard tous les 12 ans entre 1974 et 2022. Entre 2011 et 2022, il n’a fallu que onze années pour s’accroître d’un milliard supplémentaire. Comment nourrir, loger et offrir quelques commodités à une telle masse d’entrants. Avec l’épuisement des ressources fossiles, le réchauffement climatique et les dégâts que notre civilisation techno-industrielle inflige à la planète, la notion de développement durable devient obsolète.

La fécondité mondiale s’établit à 2,2 enfants par femme en 2024, mais les taux de fécondité restent très hétérogènes. Nombre de pays sont déjà passés sous le seuil de renouvellement des générations tandis que l’Afrique – notamment subsaharienne -, et quelques pays d’Asie connaissent toujours des taux de fécondité de 4 enfants par femme. 

Rappelons qu’inévitablement, sur un monde fini, nous devrons aller vers la diminution de nos effectifs et que, plus nous attendrons, plus les problèmes se poseront demain de façon accrue.  Rappelons aussi que les jeunes d’aujourd’hui sont peut-être les chômeurs de demain et les vieux d’après-demain ; toute augmentation du nombre de naissances aujourd’hui se traduirait par des charges grandissantes plus tard.

La réalité de la surpopulation est actuellement niée par les médias. Les analyses restent dans une logique de court terme et de non prise en compte de la beauté du monde et de ses équilibres écologiques à préserver.

5 réflexions sur “La population mondiale au 1er janvier 2025”

  1. Dans nos sociétés, les débats d’idées semblent omniprésents, débat télévisé, délibération parlementaire, sur ce blog biosphere… Pour autant, débat-on vraiment ? « On ne se parle plus, on se confronte » : tel est le constat amer dressé par le philosophe Antoine Vuille dans Contre la culture du clash. Débat d’idées et démocratie.
    Les désaccords ne se règlent pas par la confrontation d’arguments mais par la caricature ou les attaques ad hominem. Le philosophe identifie deux attitudes hostiles au dialogue : le relativisme (tous les avis se valent) et le dogmatisme (j’ai raison, tous les autres ont tort). Dans les deux cas, le débat est mort : inutile de justifier ses idées. Il faut également se méfier du biais de confirmation, qui consiste à donner plus de poids aux informations allant dans son sens. Autre vice dialectique majeur : la mauvaise foi, sorte de mensonge que l’on fait aux autres.

    1. esprit critique

      Ben oui il a raison Antoine, sauf qu’il ne nous apprend rien. De toute façon il n’y a pas que lui qui le dit, même que tout le monde le sait, le Débat y’en a pas ! Depuis le triomphe de la post-vérité, et maintenant celui des fake-news et du grand n’importe quoi, il est devenu impossible de débattre. ON peut toujours le déplorer, dire que c’est la faute aux meRdias, aux réseaux, au dogmatisme et/ou je ne sais quoi, c’est comme ça. Toutefois, et même si ça ne sert à RiEN, il est encore possible d’argumenter. Il faudra juste éviter de discuter sur le sens du mot argumenter. Et encore s’il n’y avait que celui-là qui posait problème ON pourrait dire que ce n’est pas encore très grave. Sauf que c’est pour tout et n’importe quoi pareil. Misère misère !
      – « Pour le sociologue, Alain Caillé, c’est la faute au capitalisme ! »
      ( Peut-on encore débattre ? radiofrance.fr 25 août 2022 )

  2. esprit critique

    Les années passent, les ânées aussi, et certains restent figés dans le temps. Ceux-là vivent désormais cinquante ans en arrière, à l’époque de la Grande Explosion, pétrifiés de terreur par cette fumeuse Bombe P qui n’en finit pas d’exploser : Pschitttt …
    En y réfléchissant un peu, ON se dit que leur discours est aujourd’hui complémenté décalé.

    1. Les années passent, « esprit critique » reste figé dans son manque d’argument. Il n’a toujours pas compris les leçons du passé : il y a cinquante ans le rapport scientifique sur les limites de la croissance et le premier candidat écolo à la présidentielle nous montrent que les exponentielles que nous continuons à chérir, croissance démographique, alimentaire, industrielle, pollutions et épuisement des ressources nous mène à l’effondrement qui n’en finit pas d’exploser puisqu’il a déjà commencé : guerres, famines, épidémies, pics de tout, etc
      Devant le discours complémenté décalé « d’esprit critique » » devant les réalités biophysiques, on se demande bien où est la critique, et même où est l’esprit….

      1. Esprit critique et moqueur

        Je vous en prie Biosphère, ne commencez pas l’ânée comme ça, faites-moi grâce de votre sempiternel «manque d’argument». Je me demande d’ailleurs ce que argument, argumentation, argumentaire, contre-argumentaire etc. veulent vraiment dire pour vous. Exactement comme avec l’autre, Champion de la Démonstration.
        Bref, non seulement complémenté décalé, mais tout ça n’est pas du tout sérieux.

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