L’Editorial du Monde (8.01.2008) estime que « La croissance est la mère de toutes les réformes ». La Biosphère constate qu’elle serait plutôt la source de tous les vices, détérioration climatique, désertification des sols, épuisement des ressources, perte de biodiversité, inégalités acceptées… et j’en passe.
Les rédacteurs du Monde devraient s’intéresser aux nouvelles problématiques du bac SES (sciences économiques et sociales) qui posent la question des relations de plus en plus difficiles entre croissance et environnement. Un éditorial du Monde ne peut être un acte de foi en la croissance, souvent ce sont les crises qui sont les plus aptes à mettre en place de véritables réformes « de civilisation »…