Dans The End*, Zep nous parle des nécessaires écoguerriers : « Un gros projet industriel de déforestation à Podilsky, une catastrophe écologique ! Beaucoup d’associations et des locaux se sont interposés, mais la société Grüner Notfal a arrosé le gouvernement ukrainien… Un groupe radical allemand, Grüner Notfal (Urgence verte), a décidé d’intervenir de manière plus offensive. On a fait exploser des bulldozers, il y a eu des blessés, beaucoup de gens arrêtés, emprisonnés… »
Zep nous annonce aussi la destruction de la surpopulation : « La forêt n’a pas besoin de nous pour la défendre, elle était là avant nous, elle le sera encore après nous… Nous mesurons les messages que les arbres nous envoient sous forme gazeuse. Je pensais que nous étions là pour observer la forêt. Mais en fait c’est elle qui nous observait… La Terre avait décidé de se débarrasser des dinosaures, c’est notre tour. Des champignons se sont gorgés d’une substance, un truc dangereux qui se fixe sur les récepteurs humains. Nous avons analysé les champignons sans les relier aux arbres alors qu’ils travaillaient pour eux. Ils n’étaient là que pour les approvisionner en kereol, une arme chimique utilisée en Syrie. Le programme d’extinction de l’espèce humaine commençait, en utilisant les arbres pour nous empoisonner. Mais les arbres n’avaient pas anéanti l’humanité, ils l’avaient régulée, épargnant un individu par million. Survivant, je n’étais ni l’élu, ni un oublié, je n’étais simplement qu’un point dans leur statistique… Tout était à recommencer. Mais nous avions appris l’essentiel, nous ne sommes pas les maîtres de la terre, nous n’en sommes que les hôtes et la Terre nous laisse une seconde chance. »
* éditions rue de sèvres, 94 pages pour 19 euros