Voici une introduction pour un livre qui montre que la télévision, la publicité, le sport et le tourisme participe de la fabrication du consentement dans un système voué à sa disparition prochaine. Télévision, publicité, sport et tourisme n’ont pas d’avenir dans une société social-écologiste.
Selon Peter Reichel, les nazis auraient été les premiers à comprendre l’importance de la culture de masse. Avec tous les moyens à leur disposition, ils ont créé un monde d’illusions qui a entraîné un peuple entier au désastre avec sa complicité active. En fait, ce résultat n’est que la continuation logique de la Révolution industrielle. C’est en Angleterre, le berceau de l’industrialisation, que sont nés le sport et le tourisme avant que les Etats-Unis ne deviennent le cœur de la culture de masse. La naissance de la production de masse au début du XXe siècle correspondait l’émergence d’une consommation de masse. En coupant les travailleurs de leur base rurale et domestique, qui constituait leur principal moyen de subsistance et leurs réseaux de sociabilité, le capitalisme industriel a obtenu leur soumission. Cette domestication des travailleurs s’est accompagnée du développement d’une culture de masse. Elle se définit comme un ensemble d’œuvres, d’objets et d’attitudes, conçus et fabriqués selon les lois de l’industrie, et imposés aux humains comme n’importe quelle autre marchandise. L’impuissance et la malléabilité des masses s’accroissent en même temps que les quantités de biens qui leur sont assignées. A partir du moment où le salariat s’étend à une majorité de la population, les dominants ne peuvent plus se contenter uniquement des rapports de force bruts. A ceux-ci, toujours nécessaire en dernier recours, s’ajouter la fabrication du consentement.
Au cours du XXe siècle, les modes de vie se sont uniformisés et l’imaginaire de la société de consommation s’est répandu sur toute la planète. Dans un même mouvement, le capitalisme désenchante le monde, détruit toute forme d’autonomie et d’authenticité tout en favorisant les intérêts d’une minorité. La culture de masse est un élément essentiel de la reproduction de la société dominante. Le divertissement a pris de telles proportions qu’il menace les racines anthropologiques d’une civilisation. La lutte contre le divertissement n’est pas marginale ou périphérique. Lutte de classe et contestation culturelle doivent donc aller de pair.
Source : Divertir pour dominer (la culture des masse contre les peuples)
Offensive, éditions de l’échappée 2010
L’écran télévisé puis l’écran d’ordinateur vont achever de mettre le monde sous l’emprise d’une machine à émotion perpétuelle, transmettant des discours idéologiques au sens fort du terme.
Le postmodernisme va devenir par excellence le règne de l’imaginaire populaire dévoyé par la marchandisation de la culture, sur fond d’une inégalité exponentielle.
En sortir est une affaire politique…
(Les origines de la postmodernité de Perry Anderson)
L’écran télévisé puis l’écran d’ordinateur vont achever de mettre le monde sous l’emprise d’une machine à émotion perpétuelle, transmettant des discours idéologiques au sens fort du terme.
Le postmodernisme va devenir par excellence le règne de l’imaginaire populaire dévoyé par la marchandisation de la culture, sur fond d’une inégalité exponentielle.
En sortir est une affaire politique…
(Les origines de la postmodernité de Perry Anderson)
La dernière mouture du quotidien le Monde, lancée le 29 mars, a supprimé à moitié les pages sports. Selon la directrice de la rédaction, Sylvie Kauffmann, « Pourquoi rendre compte, avec 24 h ou 48 h de retard, d’une rencontre sportive déjà largement vue et commentée ». Mais elle ajoute : « quand l’événement (Tour de France…) le justifiera, nous rétablirons les pages sports. »
Rien ne peut justifier les pages sports dans un journal d’analyse de l’actualité. Laissons à « l’Equipe », le quotidien le plus vendu en France, sa tâche d’intoxication des masses.
@ liligru
Un totalitarisme contre un autre ?
Ton commentaire ne nie pas le fait que télévision, publicité, sport et tourisme soutiennent une société d’enrégimentement. Quant au totalitarisme présumé du social-écologisme, rien ne vient justifier ton point de vue. Il est trop facile d’instruire des procès d’intention.
Nous, nous nous contentons de décrire le totalitarisme actuel, cette police de la pensée insidieuse qui fait croire que le bonheur et la « liberté » résulte de l’hyper-consommation.
@ liligru
Un totalitarisme contre un autre ?
Ton commentaire ne nie pas le fait que télévision, publicité, sport et tourisme soutiennent une société d’enrégimentement. Quant au totalitarisme présumé du social-écologisme, rien ne vient justifier ton point de vue. Il est trop facile d’instruire des procès d’intention.
Nous, nous nous contentons de décrire le totalitarisme actuel, cette police de la pensée insidieuse qui fait croire que le bonheur et la « liberté » résulte de l’hyper-consommation.
Cela fleure bon le retour à la terre, aux vrais valeurs, travail, famille, …
Finalement, un totalitarisme contre un autre…
Mais cette civilisation de l’hyperconsommation de masse n’est-elle pas la contrepartie de notre liberté ?
Attention que la « sociale écologie » ne dérive pas vers une idéologie totalitaire…
Et c’est ainsi qu’on en arrive à une soumission « librement » consentie. Les pubards ne sont pas non plus en reste dans ce domaine, tant s’en faut.
Et c’est ainsi qu’on en arrive à une soumission « librement » consentie. Les pubards ne sont pas non plus en reste dans ce domaine, tant s’en faut.
Brulons les livres,envoyons les artistes et intellectuels en camps de rééducation a la campagne,rien de bien nouveau en matière de fascisme rouge sang Dominer par la pensée « révolutionnaire » encore un scoop