Serge Latouche* : « Lorsque j’ai commencé à prêcher la décroissance, j’espérais que l’on puisse bâtir une société alternative pour éviter la catastrophe. Maintenant que nous y sommes, il convient de réfléchir à la façon de limiter les dégâts. En tout cas, la transition douce, je n’y crois plus. Seul un choc peut nous permettre de nous ressaisir. Je crois beaucoup à la pédagogie des catastrophes – dans ces conditions, le virage peut être très rapide. L’histoire n’est pas linéaire. »
Aramis : Le thème de la décroissance que je trouve personnellement assez séduisant, se heurte d’emblée à un écueil infranchissable. Admettons que des millions/milliards de personnes se mettent effectivement à moins consommer : des milliards de marchandises diverses ne trouvent plus preneur, les usines ferment : des centaines de millions de personnes perdent leur emploi : misère, émeutes, violences, gouvernements renversés : chaos généralisé.
Melvin : Admettons qu’on continue comme aujourd’hui: Accroissement intolérable pour les masses des inégalités, réchauffement, crises de l’eau, migration massives, misère, émeutes, violences, gouvernements renversés : chaos généralisé. On a le choix : on meurt en essayant, ou on meurt en ne faisant rien.
Tom : Le problème avec la décroissance, dont je pense pourtant qu’elle est extrêmement sensée, c’est que en parler à la Chine, aux USA, à l’Inde, et à une grande majorité de pays en développement est une totale utopie. Ce qu’il va se passer,? C’est la guerre à l’accumulation de ressources entres états, et ceux qui ne joueront pas le jeu de la réduction d’activité ou du développement durable seront les grands gagnants économiques. On va tous cramer, la terre recommencera son cycle avec d’autres.
LOUIS A : Un peu de provoc. Son programme à Latouche c’est tous assignés à résidence à manger des rutabagas, une orange à Noël et deux pulls pour dormir. La France de 1940 à 1945. Faut aimer.
le sceptique : Voilà des bonnes idées pour les futurs discours de Macron. « Chers gilets jaunes, j’entends votre colère. Mais sachez que votre pauvreté est le premier chemin vers la douce frugalité des sociétés traditionnelles. Mettez un pagne, faites une danse de la pluie autour du rond-point, croyez aux esprits des forêts et des parkings, apprenez par cœur les noms de vos 74 cousins : vous serez dans la solidarité vraie de la sobriété heureuse. Les derniers de cordée sont les premiers, sachez-le. »
Basco : Le Monde expose les thèses de quelqu’un qui promeut là un système qui ne peut être que totalitaire. Le capitalisme ou le totalitarisme ?
Saornil : Le capitalisme est déjà un totalitarisme. Dans les sociétés décroissantes, certaines choses continuent de croître, comme la culture, la santé, l’éducation… La décroissance c’est pas au fond d’une grotte avec une bougie.
* LE MONDE du 14 décembre 2018, Serge Latouche : « La décroissance vise le travailler moins pour travailler mieux »
Monseigneur marcel dit simplement qu’il ne faut pas se goinfrer comme certains Européens / Américains / Chinois / …mais aussi qu’ il ne faut pas consommer aussi peu qu’ un paysan bengali / indien / africain , that’s all !
» une société bien moins peuplée (division de la population totale par un facteur 10 ou 20) laisserait à ses habitants des ressources abondantes dans lesquelles il pourrait puiser sans se limiter façon paysan bengali ! »
Des ressources abondantes, puiser sans se limiter… qu’il dit, Monseigneur marcel. Sans se limiter, no limit quoi ! Parce que je le veau bien… je suppose.
Monseigneur marcel pense qu’une planète avec 750.000 petits-bourgeois n’en ayant jamais assez, autrement dit vivant à la mode occidentale, pourrait être durable.
Et combien de temps durerait cette fiesta ? Eh ben c’est comme pour le fût du canon, un certain temps. Et au bout d’un autre certain temps, il ne resterait sur Terre que le dernier homme, plus exactement le dernier porc, trônant fièrement sur une montagne de déchets et de cadavres.
« Chers gilets jaunes, j’entends votre colère. Mais sachez que votre pauvreté est le premier chemin vers la douce frugalité des société »
Zinzin vert a parlé : une société bien moins peuplée (division de la population totale par un facteur 10 ou 20) laisserait à ses habitants des ressources abondantes dans lesquelles il pourrait puiser sans se limiter façon paysan bengali !
« Lorsque j’ai commencé à prêcher la décroissance, j’espérais que l’on puisse bâtir une société alternative pour éviter la catastrophe. »
La vraie catastrophe , monseigneur Latouche , c’ est de retrouver une planète sur laquelle s’ agitent comme des pantins désarticulés plus de 7.5 milliards de bipèdes
destructifs à des degrés divers et dont la croissance démographique est vertigineuse car dame nature ne parvient plus à la réguler.Le contenu d e votre doctrine ne serait -elle pas : » soyez sobres comme des paysans indiens car le plus important est que nous puissions accueillir de plus en plus de monde sur cette planète .
Il serait monstrueux de réguler une espèce aussi noble et si utile (ironie nettement perceptible).
Monseigneur , ne seriez – vous pas un propagandiste du système capitaliste multinational ?
« Lorsque j’ai commencé à prêcher la décroissance, j’espérais que l’on puisse bâtir une société alternative pour éviter la catastrophe. »
La vraie catastrophe , monseigneur Latouche , c’ est de retrouver une planète sur laquelle s’ agitent comme des pantins désarticulés plus de 7.5 milliards de bipèdes
destructifs à des degrés divers et dont la croissance démographique est vertigineuse car dame nature ne parvient plus à la réguler.Le contenu d e votre doctrine ne serait -elle pas : » soyez sobres comme des paysans indiens car le plus important est que nous puissions accueillir de plus en plus de monde sur cette planète .
Il serait monstrueux de réguler une espèce aussi noble et si utile (ironie nettement perceptible).
Monseigneur , ne seriez – vous pas un propagandiste du système capitaliste multinational ?