Nos sociétés occidentalisées sont à la fois surinformées, sous-informées et désinformées. La coupe du monde 2010, qui n’apporte pourtant aucune information véritable, prend plusieurs pages et souvent les grands titres, même dans Le Monde. Cette prédominance du sport-spectacle, le foot un jour, le tennis le lendemain et la F1 entre-temps est renforcée par la main-mise de la culture de masse sur les informations. Quand on ajoute les faits divers, genre « La tempête tropicale Alex devrait épargner les opérations anti-marée noire » ou « Affaire Bettencourt : Sarko apporte son soutien aux Worth », il ne reste pas grand chose pour la réflexion.
C’est pourquoi la surinformation entraîne la sous-information. Les éléments de connaissance réellement nécessaires à la compréhension du monde contemporain et à la perception des enjeux de long terme passent inaperçus dans le maelström des nouvelles du jour. De plus, du secret-défense au secret industriel, les outils ne manquent pas pour garder secrètes des informations importantes. Enfin, nous ne pouvons être satisfaits de la manière dont les journalistes font leur boulot de tri et de hiérarchisation. Comme si tout cela ne suffisait pas à appauvrir la réflexion humaine, s’ajoute la désinformation systématique opérée par les grands intérêts économiques. Une longue chaîne d’outils extrêmement performants, qui va de travaux scientifiques financés par l’industrie jusqu’au lobbying, permet de diffuser des informations inexactes ou trompeuses et d’entretenir de faux débats et controverses illusoires.
Surinformées, sous-informées et désinformées, l’essentiel est donc oublié. Même Le Monde minimise des débats essentiels comme « la course au pétrole arctique manque de garde-fous » ou « la sécurité alimentaire est la grande absente aux débats du G20 ». La déformation de l’information est d’autant plus perceptible dans une société dont l’idéologie dominante nous a fait oublier depuis deux siècles les limites de la planète et le sens des limites. Alors que les crises actuelles et à venir devraient nous inciter à la simplicité du mode de vie et à la sobriété énergétique, ce sont les annonces automobiles qui structurent le bas de page du Monde.fr. Ce blog voudrait rompre avec le bavardage, mais cela ne suffit pas. C’est pourquoi, avec nos modestes moyens, nous avons mis en ligne un réseau de documentation qui pourrait permettre à chacun de mieux décrypter les grand évènements de notre société mal-informée. Il est possible de nous écrire après inscription si vous avez des informations à faire partager.
NB : les informations citées ci-dessus sont extraites du Monde.fr du 25 juin
heu… serais-je en voie d’infantilisation là…?
heu… serais-je en voie d’infantilisation là…?
ben si alors ! Parfois quelqu’un dit quelque chose avec quoi on est d’accord et qui nous semble bien mis en forme. Alors on dit : « bien vu, tout à fait d’accord ». Des fois on ne dit rien.
Mais des fois on dit « pas d’accord ». Là c’est un peu court et il faut sans doute un peu dire pourquoi.
ah ah, mais le fait est qu’on est pas au baccalauréat et que je n’en dirai pas plus !!
ben si alors ! Parfois quelqu’un dit quelque chose avec quoi on est d’accord et qui nous semble bien mis en forme. Alors on dit : « bien vu, tout à fait d’accord ». Des fois on ne dit rien.
Mais des fois on dit « pas d’accord ». Là c’est un peu court et il faut sans doute un peu dire pourquoi.
ah ah, mais le fait est qu’on est pas au baccalauréat et que je n’en dirai pas plus !!
aux commentateurs précédents :
Développez votre argumentaire,
il ne suffit pas de dire « d’accord »…
merci
aux commentateurs précédents :
Développez votre argumentaire,
il ne suffit pas de dire « d’accord »…
merci
Cette référence à H Laborit c’est du baume au cœur !!!!!!!!!!
Cette référence à H Laborit c’est du baume au cœur !!!!!!!!!!
Oui, bien vu, tout à fait d’accord.
Oui, bien vu, tout à fait d’accord.
Assez d’accord
Assez d’accord
Votre article me fait penser a « éloge de la fuite » d’Henri Laborit ou, parlant de la liberté d’expression en occident il s’interroge sur la culture et fini par conclure que dans le brouillon qu’est la production incessante d’informations, « une truie n’y retrouverait pas ses petits »
Votre article me fait penser a « éloge de la fuite » d’Henri Laborit ou, parlant de la liberté d’expression en occident il s’interroge sur la culture et fini par conclure que dans le brouillon qu’est la production incessante d’informations, « une truie n’y retrouverait pas ses petits »
assez d’accord, mais qui peut on ?
meme le monde il faut lire avec critique : je me souviens de tous les articles sur l’energie faisant l’apologie du nucléaire, « energie non polluante » et « developpement durable »…
assez d’accord, mais qui peut on ?
meme le monde il faut lire avec critique : je me souviens de tous les articles sur l’energie faisant l’apologie du nucléaire, « energie non polluante » et « developpement durable »…
« Certain tentent d’agir… »
Tu peux par exemple les contacter sur
http://www.desobeir.net/
« Certain tentent d’agir… »
Tu peux par exemple les contacter sur
http://www.desobeir.net/
ce n’est pas sans interet cet article mais je pense que le probleme est ailleurs. Dans la repression quasi permanente de l’individu et des groupes les quels oseraient s’interposer. A des niveaux minimes mais de grande importance, certains d’entre nous tentent d’agir. La plus grande des infamies est de nous avoir amoindri par l’appat du gain et le sentiment que nous valons quelquechose alors que pour bien des entites nous ne sommes qu’un numero, une adresse internet envahis par le sentiment que nous pouvons continuer de consommer des biens dont nous n’avons souvent aucun besoin. De grands mouvement anti-consommateurs n’existent pas ou pas a grande echelle. Le proletariat qui construit nos produits de consommation courante est ailleurs et incontrolable, insondable, peu influencable. La repression des chemises rouges pourtant completement manipulees a ete implacable et fratricide. L’argent cependant lui existe bien, par wagons entiers, un nombre d’invidus privilegies a acces a « la fortune » une fortune illusoire lorsqu’il s’agit de se liberer mais un moyen ineluctable de garantir la survie des notres dans ce present carcan. Nous sommes prisonniers les uns de la pauvrete, les autres de toujours generer plus de profit en effet au detriment de notre mere la terre, celle qui savait nous donner et qui est desormais extenuee. La faculte d’adaptation de l’humain est grande mais pas sans limite. Aucun etat ne saurait montrer le bon example car les dirigeants de ces etats sont manipules. Nous pouvons nous sentir grands car nous saissisons la vulnerabilite du monde mais nous ne savons pas communiquer le bon sens, la raison car nous sommes devenus irraisonables. Divorcer de notre cousin l’Amerique devrait etre un but concevable dans un premier temps mais comment expliquer l’histoire a des contrees emergentes corrompues par les idees putrides de 2000 ans de notre histoire sans panache. Inculquer a l’enfant certes mais donnons-lui les moyens de se sortir de cet etau. Les homos ne pensent plus ou mentent et se mentent a eux-memes. partout des tours de babels et des pluies abondantes qui ravagent implacablement les fondations des megalopoles impossibles que l’on appelle « environnement urbain ». Inconcevable de detruire la societe de consomation il semblerait pourtant qu’elle a sonne notre glas. Nous n’avons pas ete assez animaux et les instincts de certains de faire des masses des esclaves d’un systeme ordurier nous laissent la bien triste facture que nous avons du mal a regler.
ce n’est pas sans interet cet article mais je pense que le probleme est ailleurs. Dans la repression quasi permanente de l’individu et des groupes les quels oseraient s’interposer. A des niveaux minimes mais de grande importance, certains d’entre nous tentent d’agir. La plus grande des infamies est de nous avoir amoindri par l’appat du gain et le sentiment que nous valons quelquechose alors que pour bien des entites nous ne sommes qu’un numero, une adresse internet envahis par le sentiment que nous pouvons continuer de consommer des biens dont nous n’avons souvent aucun besoin. De grands mouvement anti-consommateurs n’existent pas ou pas a grande echelle. Le proletariat qui construit nos produits de consommation courante est ailleurs et incontrolable, insondable, peu influencable. La repression des chemises rouges pourtant completement manipulees a ete implacable et fratricide. L’argent cependant lui existe bien, par wagons entiers, un nombre d’invidus privilegies a acces a « la fortune » une fortune illusoire lorsqu’il s’agit de se liberer mais un moyen ineluctable de garantir la survie des notres dans ce present carcan. Nous sommes prisonniers les uns de la pauvrete, les autres de toujours generer plus de profit en effet au detriment de notre mere la terre, celle qui savait nous donner et qui est desormais extenuee. La faculte d’adaptation de l’humain est grande mais pas sans limite. Aucun etat ne saurait montrer le bon example car les dirigeants de ces etats sont manipules. Nous pouvons nous sentir grands car nous saissisons la vulnerabilite du monde mais nous ne savons pas communiquer le bon sens, la raison car nous sommes devenus irraisonables. Divorcer de notre cousin l’Amerique devrait etre un but concevable dans un premier temps mais comment expliquer l’histoire a des contrees emergentes corrompues par les idees putrides de 2000 ans de notre histoire sans panache. Inculquer a l’enfant certes mais donnons-lui les moyens de se sortir de cet etau. Les homos ne pensent plus ou mentent et se mentent a eux-memes. partout des tours de babels et des pluies abondantes qui ravagent implacablement les fondations des megalopoles impossibles que l’on appelle « environnement urbain ». Inconcevable de detruire la societe de consomation il semblerait pourtant qu’elle a sonne notre glas. Nous n’avons pas ete assez animaux et les instincts de certains de faire des masses des esclaves d’un systeme ordurier nous laissent la bien triste facture que nous avons du mal a regler.