L’Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire (Millenium Eco system Assessment) a été conduite entre 2001 et 2005 pour évaluer l’influence des activités humaines sur l’environnement et, inversement, la manière dont ces changements affectent les perspectives en matière de santé et de bien-être. Mais de nombreuses questions sur la compréhension du fonctionnement de la nature et de son lien à l’homme restent ouvertes. Par exemple, il manque une meilleure explication des liens existants entre la biodiversité et la dynamique des écosystèmes. En effet ceux-ci résistent encore à la modélisation du fait de leur forte non-linéarité. De plus, les actions humaines et les processus naturels opèrent à des échelles différentes, ce qui pose des problèmes en matière de retours d’expérience notamment lorsque les bénéfices apparaissent à une échelle temporelle et les coûts à une autre. Enfin, les chercheurs regrettent le faible nombre d’évaluations des politiques de conservation. En effet, peu d’actions de protection de la nature sont évaluées et les résultats de ces analyses restent souvent confidentiels. Par ailleurs, les approches économiques, notamment quantitatives, sont encore très rares et mal renseignées. Le décideur (le politique ?) semble pourtant vouloir éviter les atteintes catastrophiques. Ainsi les partenaires du réseau européen de programmation de la recherche dans le domaine de la biodiversité (Biodiversa, réseau animé par l’Institut français de la biodiversité) souhaitent définir les thèmes du premier appel à proposition de recherche prévu en 2007.
Les humains vont de recherches en colloques, dans le même temps la perte de biodiversité devient irréversible, la Biosphère rigole jaune …
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