La justice a interdit à Greenpeace de s’approcher des convois de déchets nucléaires, voici les réactions (presque) unanimes pour saluer sur lemonde.fr cette décision :
Gerard Grunblatt : 10 contributions a 14h34 ce samedi toutes très négatives pour Greenpeace. Il semble donc que Greenpeace n’ait pas la faveur des lecteurs du Monde intéressés par ce sujet. Bonne nouvelle
Reggio : Si les militants de Greenpeace avaient mis autant d’énergie (!) a combattre les fossiles qu’ils en ont mis pour le nucléaire, peut être que nous n’en serions pas là où nous en sommes : 410ppm CO2, augmentation de 2%/an en progression, seuil des très très gros emmerdements à 500…C’est dans pas bien longtemps…et ça va faire très très mal…
JJ14 : Si Greenpeace voulait vraiment faire quelque chose d’utile pour l’environnement, ils bloqueraient les livraisons de charbon aux centrales thermiques allemandes.
Untel : On devrait aussi s’interroger sur le bilan de Greenpeace. Depuis qu’ils font, pardon, leur cirque, à quel résultat concret cela a-t-il mené ?
pierre guillemot : On comprend que ces organisations qui appartiennent au monde du spectacle (se faire voir pour que les donateurs se réjouissent) opèrent en Europe, et en France en particulier, et pas dans les pays sans caméras, ni dans les pays où les forces de sécurité ne sont pas inhibées. Aux USA, on ouvrirait le feu sur les envahisseurs de centrales atomiques et la police viendrait vérifier que les cadavres sont tombés ã l’intérieur de la clôture.
Dmg : Les déchets nucléaires, c’est un des totems des zécolos : si on démontre qu’on sait les transporter, les traiter, les stocker, l’essentiel de leur argumentaire délirant s’effondre. Et donc, ils font tout leur possible pour nuire à la bonne marche du processus,
Orion : Excellente décision de la Justice !! Greenpeace se croit au-dessus des lois de la République depuis trop longtemps. Il était plus que temps de mettre fin aux actions dangereuses de ces idéologues anti-nucléocrates de service. Les faits sont qu’il y a 19.000 convois par an et aucun accident à déplorer. Cela doit certainement gêner cette ONG…
Diryan : 19000 convois par an et pas d’accident, qu’en dites vous, messieurs de Greenpeace. Et que proposez vous comme énergie pas chère en remplacement. C’est vrai que les gilets jaunes dans la rue, ce n’est pas votre problème. D’ailleurs, on ne vous a pas entendu beaucoup à ce sujet.
Bernard Naud : N’en déplaise à Greenpeace ces convois entre le site de la Hague et Valognes ne sont point cachés. Il faut savoir que des combustibles irradiés qui arrivent à La Hague, 97% sont récupérés afin d’être réutilisés, les 3% restant, les fameux déchets, sont vitrifiés sur place puis stockés en attente d’un stockage définitif ….
jacques Fauvet : Greenpeace sert à faire vivre sa bureaucratie et à rien d’autre
Dupanloup : A quand une grande enquête sur les ong élues par personne proches de l extrême gauche pro immigration évidemment contre le nucléaire alors que cette energie est la plus propre du moment
MD : Enfin, on se rend compte du danger de ces ONG anglo-saxonnes. Quels sont leurs buts réels ? D’où vient l’argen t?
Elzéard : le « danger de ces ONG anglo-saxonnes » ? Oui, sans doute : de la peinture orange sur un convoi est extrêmement dangereux alors que les « colis » de déchets radioactifs qu’il transporte sont eux totalement anodins nos enfants pourront en témoigner…
Michel SOURROUILLE : Je suis très étonné de l’unanimité anti-Greenpeace des commentaires, à croire que le lobby du nucléaire a rameuté ses troupes dès la sortie de l’article. Accuser Greenpeace de ne pas agir dans d’autres domaines que le nucléaire n’est pas un argument, aucune association environnementale n’est totipotente. Par contre aucun commentateur n’envisage les différents problèmes posés par le traitement des déchets, le démantèlement, le coût de l’EPR, etc. Dire qu’il n’y a pas d’accident ferroviaire, c’est occulter Tchernobyl et Fukushima ! Le financement de Greenpeace est inattaquable, pas de subventions, uniquement des donateurs, des bénévoles et une administration réduite au minimum. Il faudrait que les commentateurs nous indiquent le coût démesuré du nucléaire subventionné par l’État depuis de Gaulle.
Faire de la politique, c’est faire des choix. Et souvent c’est binaire. Les Allemands ont par exemples fait le choix de sortir du nucléaire avant de sortir du charbon et du gaz, parce qu’ils ne pouvaient pas faire les 2 en même temps.
Ce sont les association écolos comme Greenpeace qui les ont amenés à faire ce choix. Ils savaient pertinemment que, ce faisant, ils sabotaient les efforts européens de réduire les émissions de CO2.
Il semble que les lecteur du Monde soit mieux renseignés que « Biosphere » , ou plus sensibles au climat: Le « nucléaire depuis de Gaule » a été le choix le moins cher pour produire une électricité peu carbonée, et ce en faisant essentiellement travailler des français, avec très peu d’importations (moins de 1 milliards par an).
Même l’EPR coûte bien moins cher que l’éolien ou le solaire récent, si on prend en compte l’intermittence.
Et le nombre de victimes est 10 à 100 fois moindres que celui du charbon (zero pour Fuckushima) .
Et il aussi est parfaitement exact que Greenpeace préfère de facto le charbon au nucléaire. C’est pour cette raison que les Allemands sont sortis du nucléaire, et pas pas du charbon. Tant pis pour le climat.
@ THIERRY C : On connait » l’argument » du nucléaire « peu carboné », pour ne pas dire « propre », on connait aussi celui de sa « sureté », la bonne blague !
Le « choix » du nucléaire en France n’a rien à voir avec les émissions de CO2 ni même avec l’écologie, c’était seulement une affaire d’ « indépendance énergétique ». Tu parles d’indépendance !
Quant aux importations (d’uranium, 9000 T/an) on a fait le pari que non seulement elles ne coûteraient pas cher (au fait, 1 milliard d’euros, ça nous fait combien de tonnes de pommes de terre ? Eh oui, les euros ne se mangent pas !) mais en même temps … qu’elles seraient quasiment illimitées, au diable les limites !
Quant aux déchets, faisons là aussi le pari que notre « science », autrement dit notre sacro-saint Progrès, trouvera un moyen de les recycler. De toute façon le recyclage c’est à la mode, on appelle ça « économie circulaire ». C’est tout l’art de tourner en rond, en attendant. Hi han hi han !
Oui, les lecteurs du Monde semblent en effet connaitre les arguments concernant les émissions de CO2 du nucléaire (20 fois moins que le fossile) , la surgénération, la quantité et la dangerosité de déchets nucléaires comparé à d’autres sources (notamment le CO2) , le prix des alternatives non carbonées au nucléaire (350 milliards dépensés par l’Allemagne, pour ne pas faire baisser leurs émissions….), la provenance du gaz et des panneaux solaires, les conséquences sanitaires de Tchernobyl et Fuckushima (peanuts) etc.
Beaucoup de ses arguments viennent d’articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, et sont repris par les rapports du GIEC.
Mais si tu penses que le réchauffement climatique c’est une blague, libre à toi.
Non non, le réchauffement climatique n’est pas une blague ! La « sureté » (dangerosité) du nucléaire, la durée de vie des éléments radioactifs, ça non plus ce n’est pas une blague ! Allons allons, ne faisons pas dans le binaire !
En effet, cette quasi unanimité anti-Greenpeace est étonnante. Quant à l’ « argumentation » il n’y a rien d’étonnant, c’est toujours pareil. Aujourd’hui c’est tellement facile d’encenser ou de dézinguer n’importe quoi et n’importe qui. Pour ça il suffit de dire n’importe quoi et de le rabâcher, de diffuser un max de déclarations, d’interviews, de témoignages, commentaires etc. Peu importe le sérieux, la vérité, puisqu’aujourd’hui tout est permis. De toute façon au milieu de ce fatras d’infos et de fake une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Et puis même si elle les retrouvait, il suffirait d’en remettre une couche pour dire que ce ne sont pas les siens . Sans parler de la réflexion et de l’esprit critique qui feront bientôt partie de l’histoire ancienne. Et puis on mesure le résultat de tout ça avec des sondages, en comptant les nombres de « visites » ou de « lectures », les like, etc. ce qui permet en plus de peaufiner le discours (la propagande). Misère misère !