Nous sommes en France spectateurs de la désolation du monde. 150 millions, c’est l’estimation du nombre de déplacés climatiques en 2050, si rien n’est fait pour lutter contre le réchauffement climatique. LE MONDE du 24 septembre 2019 restait muet sur les solutions dans son article : « A Herat, en Afghanistan, les déplacés climatiques sont réduits à la misère. » On se contente de décrire la misère. Ainsi 17,2 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur localité d’origine en 2018 en raison de catastrophes naturelles, en grande majorité liées au climat. Les conflits ont occasionné le déplacement de 10,8 millions de personnes la même année. Ahmad Shah Kakari, jadis agriculteur afghan et aujourd’hui réfugié climatique : « Il y a trois ans, la pluie a diminué. Cela a continué jusqu’à il y a un an. L’année dernière, je n’ai rien récolté. Zéro. » Les conflits tribaux amplifient le problème agricole : « D’un côté, il y avait les talibans, de l’autre le gouvernement. Et nous, en plein milieu, pris entre deux feux. » Malgré les difficultés, sept ou 8 enfants par famille reste la norme, les fillettes sont mariées de force, les jeunes garçons jouent au foot. Que faire de plus que quelques associations humanitaires ?
Pourtant la réponse est simple sur le papier, combattre le réchauffement climatique, c’est-à-dire arrêter le plus rapidement possible la combustion de ressources fossiles, en clair baisser drastiquement le niveau de vie des populations aisées. Sans oublier la question démographique soulevée par des commentateurs du monde.fr :
Edgard Wibeau : L’Afghanistan, un des pays les plus pauvres du monde, est aussi un de ceux où le taux de natalité est le plus élevé. Depuis l’intervention militaire, les ONG y grenouillent par milliers, mais aucune n’ose s’occuper de ce problème. Dans le Nord du pays, il y a de gigantesques périmètres irrigués créés voici plusieurs milliers d’années et peu habités. Aujourd’hui des villes tentaculaires grignotent ces espaces agricoles. La démographie galopante obère donc doublement la capacité du pays à nourrir sa population : par croissance rapide des bouches à nourrir, et par la destruction des meilleurs espaces agricoles du pays.
Galatée : Comme j’aimerais avoir une baguette magique pour soustraire ces fillettes à cette horreur. Cette impuissance est désespérante
Edgard Wibeau @ Galatée : cette baguette magique existe ; elle s’appelle contraception. Or tenter de la mettre à la disposition des femmes en Afghanistan peut vous conduire rapidement à la tombe. J’ai des cas concrets en tête.
Michel SOURROUILLE : Pour résoudre la problématique de l’accroissement de la misère, il faudrait à la fois mettre en pratique la décroissance du pouvoir d’achat de la majorité de la population des pays développés, changer les relations ethniques et natalistes des cultures traditionnelles, faire du malthusianisme à tous les niveaux, protéger les agriculteurs de l’extension des villes, devenir tous écolos, etc. La politique de la terre brûlée n’est donc pas prête de cesser, il n’est pas étonnant qu’une partie de la jeunesse de tous les pays commence à s’inquiéter.
La violence ne s’accouple hélas pas qu’avec la sécheresse.
Le 22 novembre dernier l’anthropologue Alain Bertho a publié un article intitulé «L’effondrement a commencé. Il est politique» dans lequel il recense tous les soulèvements de part le monde en 2019. Bertho nous dit : «Nous vivons depuis le début du siècle une séquence particulière marquée par la montée des affrontements civils dans le monde, émeutes ponctuelles, brutalisation des mobilisations sociales et soulèvements de plus grande ampleur. Je l’avais diagnostiqué dès 2009.»
Etant donné que la leur est légitime (la bonne blague), face à ces soulèvements les gouvernements usent et abusent de la violence. Et bien sûr la violence engendre la violence.
Force est d’admettre que l’Occident a mis la pagaille partout dans le monde. En commençant par piller et voler les richesses des autres, ce qui d’ailleurs continue aujourd’hui. En voulant au passage évangéliser ces «sauvages» et leur apprendre la «modernité» , en voulant ensuite convertir la planète entière à la religion capitaliste, productiviste, consumériste. Et voilà où nous en sommes. La grosse pagaille partout ! Le climat qui s’emballe, tout qui s’effondre, la biodiversité, les ressources, la morale, notre civilisation.
Et toujours pas le moindre projet de société digne de ce nom, pas la moindre utopie, rien à quoi se raccrocher ! Seulement des rêves d’illuminés et des projets de misérables fous furieux. Continuons comme ça et c’est ce qu’il nous reste d’humanité qui disparaîtra. Ce jour là ceux qui resteront n’auront plus rien d’humain. Plutôt crever que vivre ça !
A la fin Bertho écrit : « Ce qui fait l’Humanité, pour l’anthropologue que je suis, c’est sa conscience d’elle-même et sa conscience du temps, sa capacité à rêver, à espérer, à inventer, à s’inventer sans cesse. Le consentement aux pouvoirs s’alimente toujours d’une espérance ou d’une peur et d’une promesse ou d’une crainte d’avenir. […] L’enjeu d‘aujourd’hui n’est donc pas tant de sauver coûte que coûte la démocratie représentative que de réunir le peuple et les peuples dans la recherche d’un avenir commun, d’une éthique commune du vivant dans l’apocalypse qui commence. »
La meilleure solution serait de les contenir dans leurs frontières et de les laisser se débrouiller seuls avec leur lapinisme islamique ===> Idem pour les lapins africains !
Inutile de vouloir changer quoi que ce soit là-bas : barbares arriérés un jour , barbares toujours à qques exceptions près (les femmes) : la muzzerie empêche le développement du cerveau (dire que ces gens ont pu jadis bénéficier des enseignements du bouddhisme ) !
Leur cas devrait nous préoccuper aussi peu que possible car nous n’ avons rien en commun avec ces gens : le seul danger serait l’ essaimage de ces gens vers l’ Europe aidé par l’ hyperlaxisme de nos soi – disant dirigeants .
Go , dame nature , go !!!