Sophie Arseneault, 18 ans, fait partie des plus de 3400 signataires du pacte « Pas d’avenir, pas d’enfant » : « Si nous (notre génération) avons des enfants , ils n’auront pas la sécurité. Nous nous demandons à quel point c’est raisonnable, c’est réaliste, d’avoir des enfants dans un environnement bien pire que présentement... »
Emma Lim, 18 ans : « Je fais face à un futur inévitable d’instabilité économique, de pénuries alimentaires et de météo extrême. Je dois abandonner mes chances de bâtir une famille parce que je ne peux me permettre d’avoir des enfants dans un monde aussi instable… »
Sara Montpetit : « Je veux que mes enfants puissent voire la beauté du monde qu’il nous reste encore. Pourquoi mettre au monde la vie si je ne sais même plus, à ce jour, ce qu’il va nous en rester ? » »
Naia Lee, 16 ans : « Ce n’est pas que je ne veux pas avoir d’enfant, mais je ne lui souhaiterais pas une vie d’attaques d’écoanxiété... »
On voit de plus en plus de collectifs de jeunes s’engager dans l’action climatique parce qu’agir est le meilleur moyen de combattre l’anxiété. Ce mouvement au Canada rejoint la tendance internationale child free (en français nullipares) pour des motivations écologiques. De toute façon la grève du ventre est un moyen structurellement plus efficace qu’une grève scolaire pour lutter contre les maux de la société thermo-industrielle. Yves Cochet avait rappelé que la « grève du troisième ventre », lancé par Marie Huot en 1890, était un mouvement libertaire ayant pour objectif de s’opposer aux politiques natalistes belliqueuses du gouvernement en place. Le natalisme est une doctrine qui accompagne tous les régimes potentiellement fascistes. Ces mouvements pour l’ordre moral sont sous-tendus par une idéologie nationaliste (plus de chair à canon) tout en préservant la paix sociale (plus d’enfants, c’est la crainte du chômage et l’acceptation d’un régime autoritaire). A brandir le malthusianisme hors de tout contexte, on veut faire oublier que les avocats de la natalité ne se retrouvent pas du côté des humanistes.
Aujourd’hui le natalisme ajoute à ces méfaits le réchauffement climatique ; tout future mère devrait connaître l’équation de Kaya avant de se faire engrosser… en toute connaissance de cause !
– » … agir est le meilleur moyen de combattre l’anxiété. »
Oui probablement, tout autant que le déni de réalité. On sait bien que bouger (« bougisme ») est un moyen comme un autre de combattre l’anxiété, autrement dit un stress si ce n’est un mal de vivre. On peut toujours se faire croire qu’on agit (dans le bon sens évidemment) en signant des pétitions, en écrivant des articles, des bouquins, en défilant dans la rue, voire en cassant des vitrines, etc. etc.
Maintenant, on peut toujours se demander s’il ne vaut pas mieux encore ne rien faire. Pascal a dit : » J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »
Autrement dit, plutôt que de faire du vent ou pire des conneries, mieux vaut encore rester au lit. Oui mais … au repos ! Pas question non plus de forniquer comme des lapins ! 🙂
– » … toute future mère devrait connaître l’équation de Kaya avant de se faire engrosser… en toute connaissance de cause ! »
Mouai… Et les engrosseurs dans cette affaire ?
Ben voyons , il est exact que les chrétiens radicaux soutiennent le natalisme mais la muzzerie tout autant si pas plus .
Si le bobo de base veut se suicider en n’ ayant aucune descendance même minimale , c’ est son problème ( c’ est d’ ailleurs souhaitable) mais les lapinistes muzz vont les remplacer à terme et imposer leur effroyable Coran dictatorial (Coran continu).
Associer nationalisme à guerre (chair à canon) me semble un raccourci malhonnête : beaucoup de nationalistes (les vrais ) ont pour but la défense contre tout envahisseur (immigré ou militaire) du sanctuaire national et non la conquête de nouveaux territoires
On n’ en dira pas de même de leurs ennemis mortels , les mondialistes gauchistes avides de créer le chaos et la misère absolue sur Terre .