– Un fou à diplômes explique à ses étudiants : « C’est un fait d’expérience, le taux de natalité ne diminue qu’à partir d’un certain niveau de vie. Lequel niveau de vie ne peut être atteint que par l’industrialisation à outrance. Laquelle industrialisation exige une main d’œuvre abondante et donc un taux de natalité élevé. Le seul moyen de résoudre à long terme le problème de la surpopulation, c’est donc d’encourager la surnatalité. CQFD. » Or ce fou, notez-le bien, n’est pas unique en son genre et au moins, lui est presque inoffensif puisqu’il ne fait rien d’autre que parler. Mais tous les dirigeants du tiers-monde raisonnent comme lui ; et même, disons, tous les dirigeants du monde. J’ai bossé dans une administration. Les avantages de carrière d’un administrateur s’évaluent au nombre d’employés sous ses ordres. Si toutes les bureaucraties sont pléthoriques, c’est pas par hasard. La puissance engendre le nombre, car le nombre fait la puissance. Le Japon surpeuplé, surpollué, coincé renonce aux mesures antinatalistes pour donner un coup de fouet à sa croissance industrielle. Il est pas encore assez gros. Il le sera jamais assez. Un rapport du MIT démontre très bien que pour amener les pays du tiers-monde au niveau de vie occidental (théoriquement nécessaire pour que la natalité s’effondre d’elle-même) il faudrait polluer la planète au point d’y détruire toute vie, et que d’ailleurs c’est impossible parce que les trois quarts des ressources indispensable à cette croissance sont déjà monopolisées par le monde riche. (Charlie Hebdo – 2 février 1973)
– Il est facile de transformer les Chinois en robots parce qu’ils sont nombreux et bien tassés. La pollution par le nombre et la pollution fondamentale, celle qui tue l’initiative et qui tue la pensée.
– Pour parler à des milliers de mecs, faut des slogans, faut un podium, un micro et une grande gueule, faut être Hitler.
Extraits de « Fournier, face à l’avenir » de Diane Veyrat (Les cahiers dessinés, 2019)
Je suis bien sûr d’ accord avec l’ auteur de l’ article mais bien moins en ce qui concerne l’ innocuité du fou diplômé : voir l’ influence occulte des BHL + Attali + Minc (tous diplômés) et autres foldingues sur les gouvernants , eux – mêmes peu futfut .
Nos gouvernants sont souvent issus de sciences popol ou éco ou de l’ ENA ===> fous (ou déments) diplômés
L’ unique neurone du pov marcel a pu fonctionner !
– » La puissance engendre le nombre, car le nombre fait la puissance. »
Je n’ai pas bien compris de qui émane cette « loi » , mais je la trouve amusante. Comme on sait, l’économie, reine des sciences exactes (seulement au pays des fous) aime bien se servir des mathématiques pour nous imposer ses « lois ». On peut se moquer des fous, et donc des économistes, du moins des orthodoxes, mais gardons-nous de résonner comme eux.
En physique cette « loi » ferait rire tout le monde, ou presque. Mais laissons tomber la physique et raisonnons comme résonnent les orthodoxes, c’est à dire avec les mathématiques. Là en effet on peut dire que « la puissance engendre le nombre ». On dira plus exactement que la puissance d’un nombre correspond à un autre nombre, et que plus l’exposant est grand, plus la puissance du nombre est grande. Ainsi 10 puissance 2 nous donne 100 et 10 puissance 3 nous donne 1000.
Mais pour autant, peut-on dire que « le nombre fait la puissance » ? Exemple : 1 milliard puissance zéro ça donne 1.
Un (1) … finalement ce n’est pas grand chose… par exemple 1 euro. En fait ça dépend pour qui. Pensons à tous ces gens qui vivent avec 1 euro par jour et pensons à tous ces jeux à la con où il ne doit en rester qu’1 à la fin.
Et c’est la même chose avec 8 milliards puissance zéro, c’est toujours 1. En mathématiques on appelle ça le produit vide. Vide … c’est quand même drôle, non ?
Mais maintenant essayons de voir où est ce 1 … c’est qui ce 1 ? Sur ce coup, serait-ce Fournier , ou alors qui ? Pas moi en tous cas.
Aie , aie , encore un malthusien , notre « ami » michel c va nous faire une crise à ce rythme là et hair les malthusiens à un point « que c’ est pas possible » comme le dirait Ugolin dans Manon des sources .
Oui mon «cher » MARCEL, une crise de fou rire ! Notamment quand je lis ce que vous inspirent les articles de Biosphère. Et bien sûr mes commentaires. Sans parler de votre «argumentation ». Vous êtes vraiment exemplaire mon pôôvre MARCEL, surtout ne changez rien.
D’autre part vous me faites tellement rire que je ne vois pas comment je pourrais vous haïr. Du moins pour le moment, autrement dit jusque là tout va bien.
Juste pour voir, où vous en êtes côté neurone… dites-nous ce que vous inspire cette phrase, dans l’article :
– «Or ce fou, notez-le bien, n’est pas unique en son genre et au moins, lui est presque inoffensif puisqu’il ne fait rien d’autre que parler. »
Moi je l’aime bien, et vous ? Marrant, non ?