L’éditorial du Monde*, pour une fois, n’est pas ultra-nataliste. Il montre que 61 % des Français voient dans 2011 une nouvelle année de difficultés, « ils broient du noir mais ils font des enfants ». En fait, ce n’est pas la volonté des gens qui stimule la fécondité, c’est la politique familiale française, prestations familiales, aides sociales, aides au logement… Il est vrai que droite et gauche confondue sont populationnistes, les partis font le mauvais choix du Coq gaulois qui multiplie les poussins contre le long terme où les exclus vont proliférer : destin de bétail parqué.
Le prétendu « droit » à la reproduction semble un sujet intouchable… Comme le constate Théophile de Giraud**, le discours politique ose vanter la reproduction à visée économique : il faudrait fabriquer des enfants afin de garantir le financement des pensions de retraite ou de soutenir la croissance industrielle. On demande donc à un individu de naître afin de nous aider à résoudre nos problèmes : quelle pestilence ! La fécondité comme source de prospérité est fondée sur l’instrumentalisation d’autrui, c’est-à-dire sur le principe même de l’esclavage. Lorsque l’on sait par ailleurs que les aspirations ultimes de la plupart des pays du Tiers-monde s’avèrent de s’aligner sur le niveau de vie occidental, on devine sans peine quelle catastrophe se profile dans les prochaines décennies ! Trop nombreux dans un sac de farine, les charançons s’entre-dévorent. Les spécialistes l’admettent désormais unanimement, la planète est en train de trépasser à petit feu.
Il va de soi qu’il appartient à l’Occident de montrer l’exemple au Tiers-Monde : nous devons enclencher les premiers le processus de contraction démographique ! Comme l’exprimait René Dumont en 1974, il faut réagir contre la surpopulation. En Inde surpeuplée certes, mais surtout chez les riches : 500 fois plus d’énergie consommée par tête à new York que chez le paysan indien. Ce qui remet en cause toutes les formes d’encouragement à la natalité, chez nous en France. Les propositions du mouvement écologique : la limitation des naissances. En 1974, pas aujourd’hui… Dommage !
* LeMonde du 20 janvier 2011, En France, un baby-boom sur fond de sinistrose
** Théophile de Giraud, l’art de guillotiner les procréateurs (aux éditions La mort qui trompe)
C’est de l’inconscience de s’imaginer pouvoir éradiquer la faim dans le monde tant que la population humaine ne sera pas stabilisée.
C’est de l’inconscience de s’imaginer pouvoir éradiquer la faim dans le monde tant que la population humaine ne sera pas stabilisée.
7 milliards en 2011
De toutes les actus qui nous parviendront en 2011, il y a fort à parier que la plus sensationnelle (dans le vrai sens du mot…) sera l’annonce du cap des 7 milliards d’humains que nous franchirons dans le courant de l’année. Ce n’est pas rien puisque nous n’étions que 3 milliards en 1960, c’est-à-dire « hier ».
Chaque seconde correspond à 5 naissances : une véritable overdose pour notre planète
Michel Tarrier / notre-planete.info
7 milliards en 2011
De toutes les actus qui nous parviendront en 2011, il y a fort à parier que la plus sensationnelle (dans le vrai sens du mot…) sera l’annonce du cap des 7 milliards d’humains que nous franchirons dans le courant de l’année. Ce n’est pas rien puisque nous n’étions que 3 milliards en 1960, c’est-à-dire « hier ».
Chaque seconde correspond à 5 naissances : une véritable overdose pour notre planète
Michel Tarrier / notre-planete.info
Si, si, notre naissance nous pose problème, c’est précisément pourquoi nous nous battons contre ceux qui ont l’incompréhensible mauvais goût de se reproduire sur une planète en train d’agoniser sous le poids de l’espèce humaine.
Naître était jadis un cadeau empoisonné, désormais c’est aussi un cadeau empoisonnant.
En procréant, les fertilistes ne font qu’engendrer leur propre destruction : ce paradoxe nous amuserait si des milliers d’autres espèces animales n’étaient elles aussi promises à l’extinction. Aujourd’hui, tous les enfants naissent dans un mouroir.
Non, messieurs les planéticides, nous ne vous ferons pas le plaisir de nous suicider : vous n’auriez rien de plus pressé que de remplir d’un nouveau berceau l’espace laissé vacant.
Et puis surtout, nous ne perdons pas l’espoir de vous rendre bienveillants. 🙂
A lire avant de commettre la navrante bévue de surpollupeupler ce qui est déjà surpollupeuplé : Michel Tarrier, « Faire des enfants tue : éloge de la dénatalité »
Si, si, notre naissance nous pose problème, c’est précisément pourquoi nous nous battons contre ceux qui ont l’incompréhensible mauvais goût de se reproduire sur une planète en train d’agoniser sous le poids de l’espèce humaine.
Naître était jadis un cadeau empoisonné, désormais c’est aussi un cadeau empoisonnant.
En procréant, les fertilistes ne font qu’engendrer leur propre destruction : ce paradoxe nous amuserait si des milliers d’autres espèces animales n’étaient elles aussi promises à l’extinction. Aujourd’hui, tous les enfants naissent dans un mouroir.
Non, messieurs les planéticides, nous ne vous ferons pas le plaisir de nous suicider : vous n’auriez rien de plus pressé que de remplir d’un nouveau berceau l’espace laissé vacant.
Et puis surtout, nous ne perdons pas l’espoir de vous rendre bienveillants. 🙂
A lire avant de commettre la navrante bévue de surpollupeupler ce qui est déjà surpollupeuplé : Michel Tarrier, « Faire des enfants tue : éloge de la dénatalité »
@ fred
Nous ne nous plaignons pas des nouveaux venus, ce sont eux qui sont à plaindre. Dans le monde occidental, l’ascenseur social au détriment de la biosphère, c’est fini. Dans les pays du Tiers Monde, il y a déjà plus d’un milliard de personnes qui ne mangent pas à leur faim. Quant à notre propre existence, pas besoin de la supprimer puisque nous la jugeons socialement utile.
Nous vous laissons méditer maintenant sur ces paroles de Gandhi: « Celui dont l’activité est entièrement consacrée à la réalisation de la Vérité, qui exige un désintéressement absolu, n’a pas de loisirs à consacrer à l’occupation égoïste d’engendrer des enfants. »
@ fred
Nous ne nous plaignons pas des nouveaux venus, ce sont eux qui sont à plaindre. Dans le monde occidental, l’ascenseur social au détriment de la biosphère, c’est fini. Dans les pays du Tiers Monde, il y a déjà plus d’un milliard de personnes qui ne mangent pas à leur faim. Quant à notre propre existence, pas besoin de la supprimer puisque nous la jugeons socialement utile.
Nous vous laissons méditer maintenant sur ces paroles de Gandhi: « Celui dont l’activité est entièrement consacrée à la réalisation de la Vérité, qui exige un désintéressement absolu, n’a pas de loisirs à consacrer à l’occupation égoïste d’engendrer des enfants. »
les kmers verts sont de retour!
C’est marrant: toujours à se plaindre des nouveaux venus (mais leur naissance ne leur pose pas de probleme). Pitié, si vous trouvez que nous sommes trop nombreux: supprimez-vous!
les kmers verts sont de retour!
C’est marrant: toujours à se plaindre des nouveaux venus (mais leur naissance ne leur pose pas de probleme). Pitié, si vous trouvez que nous sommes trop nombreux: supprimez-vous!
quelle pestilence effectivement ! Pour mémoire, pestilence = odeur infecte. Voila le gout qui me reste en bouche à la lecture de votre article..
J’ai une fille et pas un instant encore, je n’ai imaginé qu’elle était destinée à financer ma retraite.. Est-ce vraiment ce qui vous traverse l’esprit dans la chambre à coucher?
Pauvre compagne
quelle pestilence effectivement ! Pour mémoire, pestilence = odeur infecte. Voila le gout qui me reste en bouche à la lecture de votre article..
J’ai une fille et pas un instant encore, je n’ai imaginé qu’elle était destinée à financer ma retraite.. Est-ce vraiment ce qui vous traverse l’esprit dans la chambre à coucher?
Pauvre compagne
N’importe quoi.
Les taux sont très stables. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon02231
Et la France semble bien assez grande pour ‘encaisser’ un taux de natalité de 1.28%.
En France, c’est l’allocation des ressources qui pose problème, par leur production.
>la stat ‘évolution de la part des enfants nés hors mariage’ (55% des naissances en 2010) est déjà plus intéressante…
Irgendeunbis a raison, on n’est jamais content!
N’importe quoi.
Les taux sont très stables. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon02231
Et la France semble bien assez grande pour ‘encaisser’ un taux de natalité de 1.28%.
En France, c’est l’allocation des ressources qui pose problème, par leur production.
>la stat ‘évolution de la part des enfants nés hors mariage’ (55% des naissances en 2010) est déjà plus intéressante…
Irgendeunbis a raison, on n’est jamais content!
En Allemagne ils n’arrêtent pas de se plaindre de leur faible natalité, et chez nous où elle est forte on dit que c’est pas bien… Vous préférez peut-être une société en voie de vieillissement avancé ?
En France on se plaint aussi de notre faible croissance économique, mais je suis sûr que le jour où elle deviendra forte on dira de la baisser parce que ça pollue trop etc.
De toute façon quand on n’est jamais content, aucune nouvelle n’est bonne…
En Allemagne ils n’arrêtent pas de se plaindre de leur faible natalité, et chez nous où elle est forte on dit que c’est pas bien… Vous préférez peut-être une société en voie de vieillissement avancé ?
En France on se plaint aussi de notre faible croissance économique, mais je suis sûr que le jour où elle deviendra forte on dira de la baisser parce que ça pollue trop etc.
De toute façon quand on n’est jamais content, aucune nouvelle n’est bonne…