Les Décroissants présentent des candidats aux cantonales. Ils ont bien du courage. Pourtant leurs « 10 chantiers de la Décroissance » méritent attention :
1. Valoriser l’expérimentation locale, associative et collective, encourager le bon usage. Faire évoluer le rapport à la propriété et au partage des richesses. Construire une politique de « ménagement du territoire » au service des individus.
2. Inciter la population à privilégier les transports doux (vélo et marche à pied) ou collectifs en augmentant les dessertes des bus et en pratiquant une politique tarifaire attractive. Créer des services de co-voiturage et de voitures partagées.
3. Développer une agriculture paysanne (biologique et de proximité) qui protège l’environnement et enrichit la vie rurale, en facilitant la mise à disposition de terres cultivables. Rechercher l’autonomie individuelle et locale par les jardins partagés, la mise en place de réseaux et les circuits courts, grâce aux subventions accordées aux associations et aux communes. Permettre aux collèges de préparer les repas de cantine à partir d’aliments biologiques locaux.
4. Mettre en œuvre des plans de réduction de la consommation d’énergie, encourager la production locale d’énergie avec le fond d’aide à l’énergie. Agir pour le recyclage et le tri à la source des déchets ménagers.
5. Promouvoir la mise en place d’une dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA), à travers des droits de tirage sur les services publics, regroupant également les différentes activités de l’aide sociale, et aussi la santé, la culture, les transports, l’énergie, l’eau, la nourriture, l’accès au foncier, l’information, et la formation.
6. Concevoir des conférences au niveau départemental sur l’innovation sociale et écologique en particulier sur les expériences coopératives, l’habitat partagé, l’économie sociale et solidaire et la limitation des revenus.
7. Relancer la « production » de biens basés sur les échanges relationnels et conviviaux par le soutien ou la création de monnaies locales et régionales, de Systèmes d’Echanges Locaux, de groupement d’achats et de banques du temps.
8. Encourager une croissance de la richesse des rapports humains en soutenant la transmission des savoir-faire traditionnels locaux. Aider les pédagogies alternatives. Soutenir les initiatives d’auto-construction dans le domaine de l’habitat (par, entre autres, le fond de solidarité pour le logement).
9. Réorienter la recherche et la formation vers la transition écologique et créer des filières dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de l’habitat, des transports, de l’artisanat et du tourisme écologique.
10. Permettre aux citoyens de s’impliquer réellement dans les instances de démocratie participative, organiser rencontres et débats. Œuvrer contre l’agression publicitaire et soutenir la mise en place de médias locaux indépendants.
Pour les rejoindre :
http://www.partipourladecroissance.net/
1 réflexion sur “bien parti pour la décroissance”
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Surement plein de sages idées là-dedans, mais attention à la leçon de morale, repoussoir électoral! Je pense notamment à la curieuse notion de transport « doux » … sans doute par opposition aux brutes épaisses qui persistent à utiliser leur voiture! Ca fait très « idéologue », je trouve. Des expressions comme « transport léger » ou « peu énergétique » (car même la marche consomme du carburant) sonnent de manière plus neutre (et plus précise) …