Le point de vue de écologistes. Quelle démocratie en période d’urgence écologique ? La démocratie est le plus mauvais des systèmes… à l’exception de tous les autres. La démocratie est un lieu vide, sans références stables, puisqu’il s’agit de délibérer en groupe pour arriver à prendre une décision qui peut aller dans un sens ou en sens contraire selon les circonstances. Mais c’est beaucoup mieux que l’autre procédure décisionnelle qui repose sur des arguments d’autorité formulés par une religion ou un leader plus ou moins charismatique (pharaon, roi, dictateur, etc.). L’écologie apporte une nouvelle dimension en remplissant ce lieu vide des découvertes de l’écologie scientifique. Les écologues décrivent des réalités biophysiques et leur effondrement probable (pic de tout, réchauffement climatique, stress hydrique, chute de la biodiversité, etc.). Tout le monde, et les dirigeants les premiers, devraient savoir qu’il faudrait prendre des mesures drastiques pour éviter des confits sans nombre et innommables dans un avenir proche. Mais le vertige du pouvoir pour le pouvoir occulte l’urgence écologique : Trump, Bolsonaro, Erdogan, Narendra Modi ou Viktor Orban ont tous en commun d’être des anti-écolos affirmés. Alors que faire ? Assassiner ces dirigeants qui nous mènent au désastre comme on a voulu le faire plusieurs fois pour Hitler ? Ou attendre patiemment des mouvements de foule qu’ils délogent leur dictateur par la non-violence ? La parole à nos commentateurs…
Nous sommes entrés dans une période folle où des paranoïaques comme Trump, Bolsonaro, Erdogan, Narendra Modi ou Viktor Orban prennent le pouvoir d’État et font de leur pays un totalitarisme. Ils refusent tout contre-pouvoir alors qu’on sait depuis Montesquieu que le pouvoir incite à vouloir toujours plus de pouvoir, mécanisme qui ne peut être arrêté que par un autre pouvoir ; d’où par exemple la séparation des pouvoirs politiques (exécutif, législatif et judiciaire), l’exercice reconnu par la loi de la libre expression individuelle et l’action collective grâce à des ONG (Organisations non gouvernementales). Illustration en Inde et en Hongrie de cette machine à concentrer le pouvoir aux mains d’un dirigeant imbu de lui-même :
– En Inde, tweeter peut conduire en prison. Disha Ravi, 22 ans, est l’une des fondatrices de la branche indienne du mouvement Fridays for Future pour lutter contre l’inaction des gouvernants sur la question du changement climatique. Disha Ravi est accusée de complot criminel pour avoir partagé sur Twitter un document de Greta Thunberg, un kit standard d’actions pour donner de l’impact, notamment par l’utilisation des réseaux sociaux, la création de hashtag, le lancement de pétition, etc. Selon la police, cela aurait servi à préparer les manifestations d’agriculteurs dans la capitale : « Cette boîte à outils a été diffusée pour répandre la désinformation et nuire au gouvernement ». Le parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), estime que cett « boîte à outils » est « une preuve des plans internationaux d’attaques contre l’Inde » ! Alors que les paysans indiens ne font que manifester contre la réforme agraire votée en septembre 2020 sous l’égide de leur propre gouvernement. Lire aussi « Modi veut vendre nos terres » : la révolte des paysans indiens.
– En Hongrie, la loi « anti-ONG ». Cette loi adoptée en 2017 a pour but de décrédibiliser les organisations civiles bénéficiant de dons internationaux. Viktor Orban est en guerre contre la société civile hongroise, difficile de l’arrêter. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, il avait déjà criminalisé l’aide apportée par les ONG aux migrants. Handicapée par l’absence de volonté politique des Etats membres, l’UE ne parvient pas à parer aux dérives autoritaires en Hongrie ou en Pologne, qui touchent divers aspects de la démocratie. Lire aussi En Hongrie et en Pologne, l’inexorable dégradation de la liberté de la presse
La dictature UmPs et ses supplétifs vert rouge modem oui ! Alors que la majorité des français s’opposent à l’immigration, les UmPs et supplétifs nous imposent des quantitive easing de migrants !
C’est tout ce que t’as trouvé ? Parce que tu crois peut-être que le brun bleu-Marine serait la Panacée, la Solution à toute cette merde. Surtout celle qui pourrit la tête d’une majorité de français. Et pas que des français. Misère misère !
Gaucho anti-facho = sont les pires racistes ! Européanophobes, Germanophobes, Christianophobes, Francophobe ! Vrais Fachistes qui parasitent la population française par la criminalité, les agressions, les viols, les trafics mais aussi vrais parasites qui vivent sur le dos des gens qu’ils agressent via les allocs et surtout très fainéants !
C’est ç’là oui. Le monde à l’envers quoi. La gauche = la droite etc.
Autrement dit encore et toujours n’importe quoi. Misère misère !!
Question : La démocratie, le pire des régimes à l’exception de tous les autres ?
Lire la réponse de La Loge maçonnique du Grand Orient De France, sur l’Atelier-Voltaire.
Extrait de la conclusion :
– « A tout instant, nous devons la défendre. Notre histoire est faite de ces moments où, la croyant comme définitivement acquise, elle vacille. C’est exactement la période que nous vivons. Elle est en danger. Elle subit les coups répétés de crises susceptibles qui se succèdent depuis 30 ans et qui ont, petit à petit, entamé ses fondements. Le front national est aux portes du pouvoir. Il y a urgence. Ne restons pas immobiles. »
(suite) En changeant quelques mots on peut dire la même chose de la planète (la biosphère). Et donc de l’écologie. Elles aussi sont en piteux état. Là aussi il y a urgence. Là encore l’écologie n’est possible qu’avec des citoyens éclairés etc. Là encore une certaine «écologie» nous pend au nez. Non seulement celle-là ne sauvera rien, mais en plus elle finira de nous déshumaniser.
« Ne restons pas immobiles»… c’est facile à dire. Si empêcher le RN d’accéder au pouvoir consiste à voter Macron ou Tartampion, OK ça c’est facile. Mais en quoi l’écologie, la vraie, y gagnerait ? « Ne restons pas immobiles»… ça me fait penser au «Indignez-vous !» de Stéphane Hessel. Avec ça nous voilà bien avancés.
Finalement on en revient toujours à la même question : « Alors que faire ? »
– « La démocratie est le plus mauvais des systèmes… à l’exception de tous les autres.»
On peut dire que la démocratie, la vraie, n’a seulement existé qu’un temps, à Athènes il y a très longtemps. On peut dire que le meilleur des systèmes est celui où ce sont les meilleurs qui gouvernent, ça s’appelle l’aristocratie (en grec, aristos=meilleur, excellent). On peut dire que la démocratie est le meilleur des systèmes, à condition qu’il existe des citoyens (ne pas confondre citoyen et con-sot-mateur). Bref, on peut dire tout ce qu’on veut.
En attendant, l’Histoire nous dit où peuvent nous mener ces démocraties qui n’en ont plus que le nom. Et tout le monde devrait voir sur quelle pente glissante nous sommes.
Seulement là encore, comme avec ce semblant de liberté, assuré notamment par la Bagnole, le Smartphone et Twitter, et demain le Passeport… comme avec ce semblant de sécurité, assuré notamment par de grosses carlingues, des caméras high-tech partout, et maintenant le Masque et le Vaccin… comme toujours nous préférons nous mentir à nous-même. Et nous raconter toutes sortes de belles histoires, à la con. Comme la Bagnole, le Smartphone, le Progrès, le Pognon… la Liberté, la Sécurité et la Démocratie se doivent donc d’être sacrées. Et peu importe que tout ça ressemble plus à l’esclavage et à la dictature qu’à autre chose. Misère misère !
Nous savons que le pouvoir rend fou et qu’il faut déjà l’être pour être attiré par lui, nous savons qu’«ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux», etc. En attendant, on peut raconter tout ce qu’on veut, mais tout ça nous le savons.
(suite et fin) Nous savons que nous sommes devenus fainéants, trouillards comme jamais, décadents, très fatigués. Nous savons que nous sommes dans une impasse, faits comme des rats, et que tout à une fin. Même ça nous le savons, seulement nous ne pouvons pas le croire. Nous voilà donc bien avancés.
– « Alors que faire ? »
Et si justement il n’y avait plus rien à FAIRE… et si justement la réponse était : «RIEN».
Seulement je comprends qu’il ne soit pas facile d’accepter cette idée, cette réponse, à la con. Je dirais donc qu’il revient à chacun de voir ce qu’il doit faire, en attendant. En tous cas, appliquons-nous à faire de notre mieux, essayons de voir loin. Plus loin que nous sommes habitués à voir, je ne parle évidemment pas des exoplanètes 🙂