La violence écologique égratigne quelques tableaux. On en reste au symbolique car pour l’instant on n’en est pas encore à la révolte des masses contre notre niveau de vie trop élevé qui provoque le réchauffement climatique !!!
9 octobre : Après avoir déployé une banderole portant l’inscription « Chaos climatique = guerre + famine », deux militants d’Extinction Rebellion ont enduit leurs mains de colle avant de les poser sur la vitrine protégeant le Massacre en Corée, de Pablo Picasso, exposé à la National Gallery of Victoria de Melbourne.
14 octobre : Deux membres de Just Stop Oil ont jeté le contenu de deux boîtes de conserve de soupe sur le chef-d’œuvre Les Tournesols de Vincent Van Gogh, exposé à la National Gallery, à Londres. Plus de peur que de mal : le tableau, protégé par une vitre, est demeuré intact. La revendication des jeunes militantes, qui ont collé une de leurs mains au mur, est toujours la même : obtenir l’arrêt immédiat de tout nouveau projet pétrolier ou gazier.
Le point de vue des écologistes
Qu’est-ce qui est le plus important ? Tel ou tel tableau ? Ou un avenir sans montée des eaux et sécheresses ? Le Louvre brûlerait-il que rien ne serait véritablement changé sur cette Terre. On peut faire de l’art à son échelle et être très heureux sans musées et tableaux de maître. L’art véritable, c’est le regard de l’enfant qui transforme la rainure du parquet d’un musée en précipite et qui regarde flotter la poussière dans un rayon de lumière. Plus tard, il éprouvera sans doute beaucoup de plaisir à contempler les nuages ou à enlacer un arbre. La dimension écologique du ressenti est fondamentale dans la construction de la personne. Mais jusqu’à présent l’écologie ne semble pas avoir beaucoup inspiré les artistes.
Nous nous réveillerons seulement quand les soubresauts de la planète menaceront de nous ensevelir. A ce moment-là l’art et la culture seront remplacés par des stages de survie et/ou de jardinage !
Lire, Musée, un passé dépassé
– Un tableau de Monet aspergé de purée par des activistes environnementaux à Potsdam
( Le Monde – aujourd’hui )
Misère misère ! Lire ce que j’ai écrit 20 OCTOBRE 2022 À 08:37
Un point que je tenais à souligner. Ces misérables balancent de la NOURRITURE.
Quand ce n’est pas de la sauce tomate c’est de la soupe, et là de la purée. Pour moi, ça aussi en dit long sur leur misère. Personnellement je n’ai jamais balancé des œufs ou des tomates pour dire que je n’étais pas content. Des boulons c’est autre chose.
Tout récemment ces pauvres jeunes déboussolés s’en sont pris également au Mondial de l’auto de Paris, et tout particulièrement à Ferrari.
– Des activistes s’en prennent aux Ferrari du Mondial de l’auto 2022
( lapresseauto.fr )
Ce coup-ci pas de purée, ni de sauce, ni de boulon, mais de la colle.
Alors là bien sûr, le Mondial ou le Salon de l’Auto… c’est tout un symbole !
Leur action aurait-elle été moins symbolique… et moins meRdiatique, si au lieu de s’en prendre à Ferrari ces idiots s’en étaient pris à n’importe quel autres SUV ou 4X4, électriques de préférence ? ( à suivre )
Mais non, ils s’en sont pris à Ferrari !
Bien sûr, Ferrari est lui aussi tout un symbole. Cette marque symbolise tout ce que nous devons combattre et détruire, c’est à dire le culte de la Bagnole, celui de la vitesse, du luxe, de la démesure, de la compétition etc.
Seulement ce jour-là Ferrari était là dans le cadre d’une œuvre… caritative.
Caritatif… ça vient bien de cœur, n’est-ce pas ? Donc ce n’est pas bien de saloper une œuvre caritative ! Et lorsqu’ils l’ont appris, comme pour s’excuser, tout ce que ces couillons ont trouvé à dire c’est : «on ne savait pas».
Misère misère ! C’était justement là l’occasion rêvée pour dénoncer cette autre énorme hypocrisie, qu’on pourrait baptiser «Heart-Washing».
– « Mais jusqu’à présent l’écologie ne semble pas avoir beaucoup inspiré les artistes. »
( Le point de vue d’un … écologiste )
L’écologie… les artistes… l’art, si ce n’est l’Art… là déjà on peut y mettre n’importe quoi.
L’écologie, tout le monde s’en réclame. Et l’art, je ne sais pas trop ce que c’est. N’empêche que je sais encore faire la différence entre certaines choses. Pour moi, la merde reste de la merde ! (Merde d’artiste. Œuvre de Piero Manzoni)
Les zécologistes sont-ils des artistes ? En attendant certains ne sont que de drôles d’artistes.
Et de ça j’en suis absolument con vaincu ! D’ailleurs ce blog en est la preuve.
Ceci dit, dans le sens où la plupart des gens entendent ces deux mots, il est totalement faux, et qui plus est ridicule, de dire que l’écologie ne semble pas avoir beaucoup inspiré les artistes.
( à suivre )
Depuis toujours la nature est source d’inspiration pour les artistes. Et notamment aujourd’hui dans l’art contemporain.
– Quand l’art s’inspire de la nature ( Le Monde – 01 avril 2016 )
– Art et écologie entre engagement et militantisme ( gaiamag.fr )
– Que peut vraiment l’art pour l’écologie ?
Réponse : « À première vue, rien de concret. Et pourtant : certains artistes pansent la nature et se posent en remparts contre la destruction progressive des paysages et des espèces. Ils observent, portent des messages, restaurent le lien distendu à la nature ; certains vont jusqu’à protéger des territoires. Et donnent forme à un «artivisme» qui éveille les consciences, à l’heure où produire des œuvres et des expositions écoresponsables préoccupe de plus en plus. [etc.] »
( Maïlys Celeux-Lanval • le 18 avril 2019 – beauxarts.com )
Quels Liens Entre L’art, L’écologie Et Le Monde ?
( Interview de Guillaume Logé par la Pensée écologique à l’occasion de la parution de Le Musée Monde (Puf) – lapenseeecologique.com )
Si encore ces pauvres déboussolés avaient pissé sur la Pissotière de Duchamp, ou autres trucs du même genre… alors là peut-être. Mais là je crois que c’est très grave. S’en prendre à des œuvres d’Art pour faire passer un message, fusse-t-il des plus importants… là c’est du grand n’importe quoi ! Le pire, c’est peut-être cette misérable tentative de justification. Comme ici celle de Michel Sourrouille (Biosphère-Le point de vue des écologistes). Du grand n’importe quoi !
Et quand je mets tout ça mis bout à bout, je vois de plus en plus clairement à quoi ressemblera cette dictature qui nous pend au nez. Et qui de vert n’en aura que le nom.
Si c’est ça être écologiste… alors je suis fier de ne plus m’en dire. Ces tarés peuvent même me coller l’étiquette «anti-écolo », je n’en serais que plus fier. Misère misère !
L’amphithéâtre de HEC Paris affiche complet. Sur scène, Jean-Marc Jancovici. « Comme nous avons déjà tous visionné une ou plusieurs de vos conférences, on va passer directement aux questions », annoncent, en guise de préambule, les étudiants membres de Esp’R, l’association écologiste de HEC « Avez-vous parfois envie de saboter des SUV ou de crever des pneus ? », « Les mines de terres rares sont-elles réalisables en France ? » ou « Peut-on faire un effort collectif dans un régime qui n’est pas totalitaire ? »
Une autre vision du monde s’impose chez les jeunes étudiants des grandes écoles. Elle accentue la dissonance entre leurs aspirations et les structures dont ils héritent et qui leur semblent de plus en plus inadaptées aux catastrophes en cours et à venir.
L’association écologiste de HEC … elle est bien bonne celle-là, aussi !
Et à l’image de leur Maître de conférence, grand amateur de grandes scènes et de cinéma, j’ai nominé l’illustre Janco … j’imagine que ces jeunes se sont donnés pour mission de converdir les «grands» de ce monde à l’écologie. C’est beau la jeunesse !
– « Face à l’essor des associations étudiantes écologistes dans les grandes écoles dont Le Monde se fait l’écho dans un article, François Collin, Directeur de la Stratégie Climat et Envrionnement d’HEC Paris, observe que ces étudiants « se positionnent comme une partie prenante de l’enseignement supérieur. Ils ne sont pas dans les manifestations, sur les barricades, pas dans l’opposition, mais davantage dans la coconstruction, avec une approche de négociation, d’égal à égal. »» ( DANS LES GRANDES ÉCOLES, LA MONTÉE EN PUISSANCE DES ASSOCIATIONS «VERTES» – HEC Paris – 03 novembre 2021 )
– « Le collectif Pour un réveil écologique appelait, en 2018, les étudiants à se saisir de la question climatique et à s’investir dans des emplois utiles sur le plan environnemental. Quatre ans après, le bilan demeure mitigé. »
(Grandes écoles, le réveil écologique somnole – 23 Février 2022 – humanite.fr)