Écologie, aller en prison pour la bonne cause

Quel militantisme pour quel résultat ?

Florence Faucher et Lucien Thabourey : Une série de décisions du gouvernement britannique fortement critiquées par les associations écologistes : arrêt du moratoire sur la fracturation hydraulique, relance du gaz de schiste, autorisations de projets d’extraction pétroliers en mer du Nord… Deux jeunes activistes ont projeté le contenu d’une boîte de soupe sur le tableau Tournesols de Vincent Van Gogh. En s’attaquant à un symbole de la haute culture, les activistes ont choqué, stimulé des discussions et des critiques, et donc replacé les questions climatiques et de justice sociale au centre du débat politique. Ces activistes de Just Stop Oil appartiennent à la mouvance qui, depuis le printemps, a bloqué le périphérique, le Tour de France, ou interrompu un match de Roland-Garros. Historiquement les mouvements sociaux ont eu recours de manière récurrente à l’action directe. On pense, bien sûr, aux suffragettes, qui, exclues de la vie publique et sans réponse des hommes politiques, se sont tournées vers un mode opératoire plus offensif : dégradation d’œuvres d’art, destruction de fenêtres et mise à feu de bâtiments publics.

Le point de vue des écologistes

Beaucoup trop de gens s’expriment à charge contre ce type action qui se veut purement symbolique, mais à usage médiatique. Il serait intéressant de connaître leurs réactions si des activistes avaient fait sauter un dépôt d’essence, ce qui serait pourtant une action directe et efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. Quand des militants ont dégonflé les pneus de SUV, on aurait déjà dit que le ciel leur tombait sur la tête. J’en conclus que nous avons et que nous aurons des perturbations extrêmes du climat, et nous l’auront bien cherché. Nos génération futures ne nous remercieront pas…

Le point de vue de Michel Sourrouille

Je sais personnellement ce que c’est que l’action directe du temps… de la gauche prolétarienne. Le 23 mai 1970, je sors de tôle. On devrait plutôt dire mise au secret : pas de ceinture ou de lacet, ni montre ni bague, aucun papier personnel. Seul dans une cellule, la tinette dans un coin. La chasse d’eau actionnée de l’extérieur, ainsi que la lumière, presque permanente. J’ai demandé un crayon, on me l’a promis, je l’attends toujours. Faut dire qu’on m’accusait d’avoir attaqué un commissariat de police, d’en avoir cassé les carreaux. J’avais malencontreusement participé à une manif de la Gauche prolétarienne. Un copain avait abusé de mon militantisme, il m’avait entraîné dans cette action sans m’en donner les modalités ! Tout le groupe est parti d’un côté, je me suis désolidarisé en partant de l’autre, lentement. Un policier a tiré sur moi, son pistolet s’est enrayé. J’ai de la chance !

On a perquisitionné chez mes parents la chambre que j’habitais, on a saisi le dazibao affiché au mur, très grande feuille banderole avec les citations que je collecte car elles me parlent  : « La méchanceté tient lieu d’esprit aux imbéciles… Il n’y a jamais eu qu’un seul chrétien et il est mort sur la croix… Une âme morte est une âme complètement habituée… Nous n’étions que la hache, fait-on le procès à une hache ? … La conscience règne mais ne gouverne pas… Je ne suis pas assez fou pour être raisonnable… La bêtise, c’est de conclure… » Cela me résumait très bien ! Le gouvernement voulait dissoudre la Gauche Prolétarienne, qui sera officiellement interdite le 27 mai 1970 ; quatre jours après ma sortie du tribunal. Le ministre de l’intérieur avait téléphoné pour que je sois sévèrement sanctionné. Mon idéalisme a sans doute été une circonstance atténuante pour la justice. Et puis surtout j’étais déjà connu comme membre d’un mouvement pour la non-violence. La justice fera preuve de son indépendance. Je suis passé devant le petit parquet, en comparution immédiate et sans avocat, après 48 heures de garde à vue. J’ai récolté un mois de prison avec sursis et 300 francs d’amende : « destruction en partie d’immeuble public » ! Des camarades s’étaient cotisés pour m’aider à payer l’amende. L’un d’entre eux a volé la caisse. Ainsi va la vie.

Janvier 1971, j’ai vraiment compris qu’il fallait sortir de l’aliénation qui pèse sur moi, sur nous tous. Dans la Revue des revues (l’URSS et les pays de l’Est, 1968) : « L’idée centrale de Pavlov, plutôt qu’une mécanique simpliste du réflexe conditionné,  est le déterminisme d’une structure cérébrale dominée par des processus d’analyse et de synthèse des excitations,… Après 50 ans de littérature soviétique on a vu, pour la première fois de l’histoire des hommes, des individualités ne pas s’opposer à la société mais se fondre en elle. » Dans Partisans n° 46 : « Le capitalisme moderne ne saurait tenir longtemps par le seul jeu d’un esclavage pur et simple de la classe ouvrière ; il est nécessaire que, d’une certaine manière, l’exploité soit consentant, c’est-à-dire qu’il reprenne à son compte, au niveau de sa propre organisation mentale, les structures économiques qui l’aliènent. Cette prise en compte s’effectue, comme toute opération psychique, sur un registre symbolique. Par exemple la notion de patrie n’a par essence aucune réalité pour le psychisme individuel. Mais elle devient la mère-patrie, liée à des images communes, partagées par d’autres… Plus tu arrives à te départir de ton conformisme et plus tu deviens à même de comprendre, et donc de te rééduquer. »

J’estime que la société n’est qu’un agrégat d’individus, elle ne peut rien faire sans la bonne volonté de ces individus. Si ma propre influence est petite, mesquine, éphémère, d’autres « moi » peuvent agir dans le même sens chacun à leur petite échelle. Ce sont tous ces petits riens qui forment finalement la conscience de tout un peuple en mouvement ; nous sommes personnellement à la fois le nombril et la poussière. Si la société va mal, nous en sommes à la fois responsables et coupables. L’homme est dans un corset très serré, division extrême du travail, distinction poussée entre ville et campagne, transport individualisé et polluant, exploitation de l’ouvrier dans la fabrication d’automobiles. Chacun de nous est compromis… Difficile alors de trouver les moyens de sa liberté. Tout dépend de notre attitude dans les différentes institutions que nous traversons. L’action qui déclenche l’effet domino a besoin que chacun de nous se positionne dans la bonne ligne pour que la réaction en chaîne se produise dans le bon sens.

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24 réflexions sur “Écologie, aller en prison pour la bonne cause”

  1. Les engagements climatiques pris par les Etats mettent au contraire la planète sur une trajectoire de réchauffement de 2,5 °C à la fin du siècle. Et ce, s’ils sont respectés, ce qui n’est pour l’instant pas le cas. Si les pays poursuivent leurs politiques actuelles, l’élévation de la température pourrait même atteindre 2,8 °C en 2100.

    « Nous nous dirigeons vers une catastrophe mondiale », a réagi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. La planète, qui s’est réchauffée de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle, est déjà confrontée à un cortège meurtrier d’inondations, de canicules, de sécheresses ou de mégafeux qui ont marqué l’année 2022.

    1. Nous voilà donc bien avancés !

      Oui, ça c’est du factuel sur lequel il n’y a plus à débattre, même les climatosceptiques ont abdiqué. Bref, tout ça aujourd’hui tout le monde le sait. Antonio Guterres n’en est pas non plus à sa première déclaration de ce genre, et pas que lui d’ailleurs. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs» ça commence déjà à dater. 20 ans déjà !
      Et alors … faut-il maintenant faire sauter tous les musées, tous les dépôts d’essence, toutes les usines d’armement, tous les temples de la consommation et j’en passe … et ce juste pour réveiller les consciences … notamment celles de ceux qui tirent les ficelles, ceux qui dirigent le monde et qui d’une manière ou d’une autre nous mènent notre perte ?
      C’est juste une question.

      1. Si on voulait être logique avec la situation désespérée (et pas seulement en terme climatique) que nous lègue la croissance thermo-industrielle, la réponse à la question de « Nous voilà bien avancé » serait : OUI !

        Mais nous rappelons qu’historiquement la révolte des tisserands à domicile du temps du luddisme au début du XIXe siècle a entraîné une loi punissant de mort quiconque briserait des machines. Au début de la « civilisation » industrielle,la machine avait donc acquis plus d’importance que la vie humaine. Nous voilà bien avancé !!!

  2. 27 octobre, des militants portant des t-shirts « Just Stop Oil » ont pris pour cible le tableau La Jeune Fille à la perle de Vermeer. Vandalisme ou oeuvre de salut public ? La police de La Haye a arrêté les trois activistes pour « violence publique contre des biens ». Pourtant ils ne tentent pas d’endommager des œuvres d’art puisque les militants choisissent avec soin des œuvres protégées par des vitres…
    Ces tentatives de réveil du monde de la culture, dans une de ses dimensions les plus capitalistiques – vu le prix des tableaux – me semblent salutaires.

    1. Bonjour ARNAUD A.
      Comme vous dites, ces tentatives de réveil … vous SEMBLENT … salutaires.
      Autrement dit ce n’est peut-être qu’une impression, une illusion.
      En tous cas c’est sûrement une question de lunettes, et/ou de point de vue.
      Et nous n’avons, vous et moi, certainement pas les mêmes. Et tant mieux !
      Le monde serait bien triste si tout le monde pensait pareil. Nous serions alors tous des clones, ou des robots. Bref, c’est là VOTRE point de vue. Que je respecte évidemment. Justement ce blog est là pour recueillir TOUS les points de vues.
      Et pas seulement ceux des écologistes… mot qui pour moi ne veut plus rien dire.
      Au plaisir de vous relire.

      Michel C , alias Esprit critique, Parti d’en rire, Misère misère et Jean Pass !

  3. – « L’action qui déclenche l’effet domino a besoin que chacun de nous se positionne dans la bonne ligne pour que la réaction en chaîne se produise dans le bon sens. »

    Telle est la conclusion de cette longue tirade de Michel Sourrouille. Qui commence par du storytelling (accroche narrative), pour nous démonter et en déduire je ne sais trop quoi.
    En conclusion il est donc question de l’effet domino, de la «bonne ligne», de la réaction en chaîne, et enfin du «bon sens». L’effet domino et la réaction en chaîne, c’est bon, tout le monde connaît. Pour le reste, là c’est différent.
    – « Explique-moi, Papa, c’est quand qu’on va où ? » ( Renaud )
    La bonne ligne, la bonne direction… c’est exactement comme la bonne cause (À 11:17)
    Finalement c’est comme pour la came… à chacun sa bonne ligne, en attendant !
    ( à suivre )

    1. Suite - Esprit critiquee

      Michel Sourrouille, qui connaît plein de choses, doit certainement connaître l’effet papillon. Quelque peu différent de l’effet domino.
      En faisant tomber le premier domino, on sait exactement ce qui va ensuite se passer. Mais ça c’est sur une table, ou dans une salle, tout est sous contrôle.
      Mais qui peut dire ce que va donner un domino qui tombe du haut d’une montagne ? L’effet papillon est une métaphore de la théorie du chaos.
      Personne ne peut dire si le battement d’ailes de ces jeunes activistes provoquera un flop ou un tsunami planétaire.
      Et puisque ces derniers temps nous entendons beaucoup parler, ici, de cette fameuse pente glissante (sophisme)… qui peut dire à quoi ressemblerait ce tsunami planétaire ?

  4. – « Beaucoup trop de gens s’expriment à charge contre ce type action qui se veut purement symbolique, mais à usage médiatique. Il serait intéressant de connaître leurs réactions si des activistes avaient fait sauter un dépôt d’essence, [etc.] »
    ( Le point de vue des écologistes )

    Ou alors, comme nous y a souvent invité un certain intervenant sur ce blog… s’ils avaient fait sauter des usines d’armement.
    Si ça vous intéresse, de savoir (de connaître) … eh bien en ce qui me concerne je serais moins sévères envers ceux-là qu’envers ces jeunes crétins. À condition bien sûr qu’il n’y ait pas mort d’homme. Certes ils contribueraient à la pollution de l’air, mais même pas au réchauffement climatique, vu que cette essence est destinée à être brûlée. ( à suivre )

    1. Esprit critique

      Seulement, ces gens-là seraient alors présentés non pas comme de vulgaires petits activistes, finalement plus bêtes que méchants, mais comme de dangereux terroristes. Ce qui évidemment est autre chose.
      Faire le buzz, on l’a dit, c’est faire parler de soi. Et pour ça il faut des médias (des réseaux, dits sociaux, etc.) Les médias, notamment les gros, ceux qui ont le plus d’écoute et donc de poids, sont contrôlés par qui on sait. Tout ce qu’on peut raconter dans les micros de la Voix de son Maître sera d’une manière ou d’une autre déformé, caricaturé et/ou récupéré. Il faut vraiment être naïf pour croire que les meRdias pourraient se rallier à la Bonne Cause.

  5. Quand on enfreint la loi, on prend des risques. Pas seulement en enfreignant la loi d’ailleurs. Les alpinistes le savent très bien, les militaires aussi etc. ils prennent des risques. En enfreignant la loi Thoreau savait le risque qu’il prenait, la prison.
    Certains vont en prison pour bien moins que ça. Et certains n’y vont pas alors que ce sont des grosses crapules. Des crapules qui magouillent pour ne pas payer d’impôts, qui détournent de l’argent public etc. etc. Alors ce n’est certainement pas juste, je suis d’accord, mais en attendant c’est comme ça.

    Pour ces activistes-là, qui défendent le climat… quelle serait alors la juste peine ? (à suivre)

    1. La prison ? Déjà, tout dépendra de leurs actes. De toutes façons je ne crois pas que la prison puisse rendre un homme meilleur (Lire Foucault – Surveiller et punir). Toutefois pour certains elle s’impose.
      Mais pas pour ces jeunes crétins qui balancent de la soupe et de la purée etc.
      Les mettre en prison serait leur faire trop d’honneur, les faire passer pour des héros, . alors qu’ils ne sont d’abord que pauvres jeunes déboussolés en grande souffrance. Les mettre en prison ce serait aussi courir le risque qu’ils y fassent de mauvaises rencontres, d’un autre genre que celles qu’ils ont pu peut-être avoir déjà faites. Le risque qu’ils se radicalisent encore plus. ( à suivre )

      1. Suite 3 et fin

        Alors quoi ? On ne peut quand même pas les acquitter, les absoudre, faire comme s’ils n’avaient rien fait… si ? On ne peut pas non plus leur remettre une médaille, je vous laisse alors imaginer la suite… Oui je sais, la pente glissante et patati et patata.

        Alors quoi ? Eh ben tout simplement des travaux d’intérêts généraux ( TIG ) .
        Voilà donc, pour moi, ce qu’ils méritent, ce que serait cette juste peine.
        Un mois, voire plus, selon les cas, à ramasser les ordures qui traînent dans l’environnement, les fossés, les rivières, les plages, les forêts. Un mois au contact d’autres jeunes, aussi paumés qu’eux et venant d’autres milieux, avec d’autres problèmes, d’autres soucis. Et là, en montrant et en expliquant à leurs petits camarades d’infortune ce qu’est que la Bonne Cause… nos chers petits “héros“ pourraient devenir des vrais.

    2. Une lourde amende ? Là encore ça dépendra de leurs actes.
      Et s’ils ne sont pas solvables ? Et si ceci et si cela ? Alors quoi ?
      Je pense alors au pilori… comme au Moyen-âge. Con damnés à être exposés en place publique, disons une journée. Mais là encore je ne suis pas POUR.

      Je ne me vois pas leur balancer des tomates ou de la purée à la gueule, au milieu d’une foule en liesse, avec en plus les journaleux. Là encore ce serait participer au Spectacle, alimenter le Grand N’importe Quoi. (à suivre )

  6. « Écologie, aller en prison pour la bonne cause »

    Mouais enfin le cas des suffragettes date des années 1912/1913… Aujourd’hui, s’attaquer à des œuvres d’art n’a aucun impact, ça ne fait même pas l’effet d’un buzz, c’est à dire qu’autour de moi personne n’en parle, tout le monde quasiment n’en a rien à cirer, on ne me cite même pas l’évènement à titre d’anecdote ! Des prospectus avec les promos ont énormément beaucoup plus d’impact ! Regardez une promo sur le Nutella comment les gens se ruent dans les magasins, ils sont même prêts à se battre pour atteindre les pots, parce que des clients en prennent plusieurs et les autres ne sont pas contents et ont peur de ne pas en avoir ! Bref, le cas des suffragettes appartient à un autre temps où effectivement s’attaquer à des œuvres d’art pouvait avoir de l’impact, mais aujourd’hui ça ne choque plus personne alors personne ne réagira !

    1. En comparaison, des curés se font égorger dans les églises, des fillettes peuvent finir étouffer dans une malle, une attaque à la machette peut se produire à la sortie du métro, et pourtant les gens ne sont même plus surpris qu’un tel évènement puisse se produire, et personne ne réagit, hormis quelques policiers uniquement parce qu’ils sont payés… sinon sans euros au bout du compte ils ne bougeraient pas leurs fesses non plus ! Et même ces évènements passeront à la trappe une semaine après au plus tard, ces évènements seront zappés sans qu’une réaction se produise, rien ne sera fait pour plus que ça ne reproduise, au mieux les criminels auront une mini-punition symbolique qui n’accompliront même pas jusqu’au bout sous prétexte de bonne conduite en prison et puis c’est tout ! Une fois zappé les gens consacreront leurs temps aux promos et aux soldes ! Alors un tableau, un mini-buzz fera pschiitt !

    2. – « Aujourd’hui, s’attaquer à des œuvres d’art n’a aucun impact, ça ne fait même pas l’effet d’un buzz, [etc.] »

      Mais si justement ça fait le buzz ! Il y a mille façons de faire le buzz. Ceux-là ont choisi de faire comme ça, comme d’autres en s’exhibant seins nus etc. etc.
      – Faire le buzz = « faire beaucoup parler de soi, en particulier via Internet, via les réseaux sociaux ». (dictionnaire.orthodidacte.com)
      Et c’est seulement ça que cherchent ces jeunes … activistes, puisqu’il faut les nommer ainsi. L’effet est donc obtenu, sur ce point ils (ou elles) ont réussi. Maintenant il faut voir comment on en parle. Et comme ON nous parle !

  7. Esprit critique

    La bonne cause…. la Bonne et Juste Noble Cause ! Ben voyons !
    Et combien en connaissons-nous de ces bonnes causes ?
    Et c’est toujours « pour la bonne cause » qu’on se bat et qu’on … euh …
    J’arrête-là, on va m’accuser de franchir le Point Godwin. Ben oui. Misère misère.

    – « En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné car il a volontairement refusé de payer un impôt à l’ État américain. Par ce geste, il entendait protester contre l’esclavagisme qui régnait alors dans le Sud et la guerre américano-mexicaine. » (Wiki-Désobéissance_civile)

    La lutte contre l’esclavagisme… la lutte contre la guerre… encore des bonnes causes.
    Que je partage, bien sûr.

  8. « Écologie, aller en prison pour la bonne cause »

    Mouais, c’est surtout aller en prison pour des prunes, pendant que les jeunes seront coffrés dans une cellule pour leur activisme, les soixante-huitards et baby boomers continueront de s’empiffrer de foi gras et de nutella, de rouler en Suv 4×4 ou autres bolides de luxe, de prendre l’avion, de picoler comme des trous, de se gratter les orteils dans leur camping et bateaux de plaisance car sur la côte d’azur. Autant lire que cet activisme n’ira pas bien loin…

      1. Ben oui car pour sauver le climat, les jeunes n’ont pas d’effort à faire puisque leur pouvoir d’achat est proche de zéro comparativement aux vieux ! Veux tu que je te rappelle la liste de consommation de voitures neuves, d’avion, de voyages en avion, de bateaux de plaisance, de camping car, de résidence secondaire, d’épargnes et de produits financiers ? Et le nombre de propriétaires de tous ces biens ? Et surtout l’âge moyen de ces propriétaires de tous ces biens ? Ces chiffres te déranges car tu fais parti de ces propriétaires alors tu veux mettre le chiffre sous le tapis ! Mais en tout cas concernant les jeunes, les marges de manœuvre pour baisser le CO2 est proche de nul ! Ce sont les soixante-huitards et baby-boomers qui ont la majeur partie du pouvoir d’achat et d’émissions de CO2 !

      2. En tout cas tes commentaires prouvent que ta génération ne veut faire aucun effort pour baisser le CO2 puisque tu nies l’évidence même que c’est votre génération qui pollue le plus !

        D’ailleurs ça serait intéressant que Biosphère tranche la question pour savoir qui d’entre nous deux a raison, en enquêtant et en publiant le nombre de propriétaires par catégorie d’âge des voitures neuves, des bateaux de plaisance, des résidences secondaires, des résidences tout court même ainsi que leur surface, les jets privés, les voyages en avion, les camping car, les comptes épargne et les produits financiers !!! Ainsi que les revenus mensuels !! Histoire de voir qui pollue vraiment ! ET de voir quelles générations il faut vraiment cibler pour baisser le CO2 !

      3. En tout cas mes arguments, des personnes âgées les accréditent par elles mêmes !

        1/ Jancovici dans ses conférences démontre que ce sont les baby-boomers et soixante-huitards qui se sont bien goinfrés du système. Et qu’on laisse aux jeunes générations de gérer de plus en plus d’emmerdements avec de moins en moins de moyens.

        2/ Simone Wapler directrice de Chronique Agora aussi affirme que ce sont les vieux qui ont le pouvoir politique et ont eu la part du lion dans les actifs, et aussi que les dettes publiques sont léguées aux jeunes par les vieux.

        3/ Jean François Khan a aussi publié un article sur Marianne, pour démontrer que tous les baisés du systèmes sont ceux qui sont nés à partir de 1973, bref que tous ceux qui sont nés avant 1973 sont ceux qui ont été gâtés et obtenu la part du lion.

      4. Écoutes demandons a Biosphère de publier tous les chiffres de tous les éléments que j’ai indiqué !! Allez montre l’ensemble des actifs et de tous les biens, la quantité des actifs par catégorie d’âges !!! Pourquoi tu ne veux pas les montrer les chiffres ?

        Puis arrête avec ton slogan Salaud de vieux alors que toi c’est Salaud de jeunes ! Pourtant ce sont les jeunes auxquels les vieux s’offrent une vie de pacha à crédit qui héritent de toutes les dettes publiques et toutes les pollutions que vous avez généré ! Aux WC sur les lieux publiques on marque souvent « Veuillez rendre cet endroit aussi propre comme vous l’avez obtenu lorsque vous y êtes entré » et ben pour la France c’est pareil « Quand vous êtes vieux veuillez la rendre aussi propre en dettes et pollutions que vous ne l’avez eu en naissant »

      5. Et voilà qu’encore une fois la «modération» a fait le ménage n’importe comment. Laissant là non seulement ce ramassis de grosses conneries, mais cette grosse saloperie dont le Bougre de Grand Andouille m’accuse.
        Je vous jure… c’est à désespérer ! Misère misère !

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