Réponse à l’article « Ce que les immigrés apportent à la France »
(Réforme du 26 janvier 2023, p. 5 )
L’ apport de l’immigration peut être considéré comme positif seulement dans le cadre d’une économie de croissance : 7 millions d’immigrés sont autant de consommateurs de plus dans les grandes surfaces, fournissent une main-d’œuvre bon marché dans le bâtiment, la restauration et les services à la personne, ce dont profitent non seulement le grand capital mais aussi tous les consommateurs grâce aux prix de revient tirés vers la bas par des travailleurs mal payés. Mais ces avantages à court terme pèsent peu face au dégâts environnementaux à long terme de cette immigration. Chacun de ces 7 millions immigrés émet, en France, 9 tonnes équivalent CO² par an, contribue au bétonnage et artificialisations des sols par le besoin accru d’infrastructures ( routes,écoles, etc ) et de logements .
Par conséquent, l’immigration de masse augmente le déficit écologique de la France dont l’empreinte écologique dépasse déjà actuellement sa biocapacité de 75 %. Ce n’est pas un « développement durable » qui table sur le salut par l’innovation technique qui compensera écologiquement cette augmentation de la population. Cette croyance, dans laquelle se réfugient les gouvernements de ce monde mais aussi l’écologie politique, repose sur un « bluff technologique » comme l’a magistralement démontré Jacques Ellul.
L’immigration Sud-Nord dégrade aussi le bilan écologique de la terre. L’empreinte écologique individuelle dans les pays d’origine est généralement plus faible que dans les pays d’accueil. Yannick Jadot, candidat des Verts à la présidentielle, répétait dans ces discours à l’envi que l’empreinte carbone d’un Européen est cinquante voir cent fois plus élevé que celle d’un Africain. Le constat est juste, mais Jadot omettait d’en tirer une conclusion qui le gênait politiquement. L’immigré adopte , à terme, le mode de vie du pays d’accueil, ce qui se traduit inévitablement par une forte augmentation de son empreinte écologique, et par conséquent par une augmentation du déficit écologique global de notre planète Terre.
Le sujet de l’immigration a des aspects multiples, économiques, politiques, sociétales humanitaires. Mais aussi des aspects écologiques qu’on ne doit pas passer sous silence, n’en déplaise aux partisans d’une croissance économique infinie et d’une écologie du politiquement correct.
Martin Rott
Que faire ? Agir avec l’association Démographie Responsable
https://www.demographie-responsable.org/
Que lire ? Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable
https://www.edilivre.com/alerte-surpopulation-michel-sourrouille.html/
à commander
https://livre.fnac.com/a17437174/Michel-Sourrouille-Alerte-surpopulation
Les sujets se suivent et se ressemblent. D’un côté ça tombe bien, ça me permet de répondre à Biosphère (11 FÉVRIER 2023 À 15:49), au sujet de la haine que le (sur)nombre générerait…
Dans ce débat (mis en lien par Didier Barthès), vers la fin (à 32:25) Paul Ariès répond à Didier Barthès et dit : « […] j’ai tendance à penser que 7 … 8 milliards d’humains… c’est une chance. […] parce que ça va nous interdire de refouler cette grande question historique, qui est celle du partage [etc.]»
À elle seule, cette déclaration pourrait faire l’objet d’un débat.
Seulement, je redis qu’ici le débat est IMPOSSIBLE. Pas qu’ici sur Biosphère d’ailleurs.
Et non seulement pour les raisons que j’ai souvent développées, mais tout simplement pour des raisons pratiques, et parfaitement définies. Je parle là des fameuses règles qui nous limitent à 1000 caractères et 4 commentaires. ( à suivre )
Modération :
Michel C. se plaint tout le temps qu’il n’y ait pas débat, ici pour regretter le fait que les commentaires sont régulés en nombre et en longueur.
Mais il ne nous a toujours pas envoyé un article construit par lui que nous pourrions passer su ce blog en entier…
Il suffit de nous écrire à
biosphere@ouvaton.org
Or un (véritable) débat nécessite bien plus que ça. D’abord du temps, pour pouvoir exprimer clairement ses idées, argumenter, répondre aux questions et non s’y dérober, etc. Je rappelle que ce débat (intéressant) entre Paul Ariès, Francis Ronsin et Didier Barthès dure 37 min. Retranscrit sur du papier il prendrait des pages.
Or, seul le débat permet d’avancer. Encore faut-il qu’il soit possible.
Modération :
Michel C. se plaint tout le temps qu’il n’y ait pas débat…mais il ne nous a toujours pas envoyé un article construit par lui que nous pourrions passer su ce blog en entier… Il suffit pourtant de nous écrire à
biosphere@ouvaton.org
Une chose est sûre, les dialogues de sourds, les messes, les monologues, et les radotages encore moins, ne font rien avancer du tout. Quant à la haine, pour moi elle reste ce qui a de pire. Bien pire que le (sur)nombre. La haine existait bien avant que nous soyons 7 ou 8 milliards. C’est comme l’amour, il suffit d’être deux.
@ Modération (= Biosphère etc.)
Que voulez-vous que je raconte de plus que tout ce que j’ai déjà raconté et rabâché depuis je ne sais combien d’années ? Une liste de toutes les questions restées sans réponses, ça oui je peux. De toute façon je parle de débat. Or un article (ou un livre) ce n’est pas un débat. C’est plutôt un monologue. Et deux ou trois ou cinquante monologues ne font toujours pas un débat. Bref, il ne peut pas y avoir de débat, c’est comme ça point à la ligne.
modération à Michel C.
Le nombre de débats sur ce blog biosphere doit compter plus de 1000 articles, le nombre de réponses données par les livres de différents auteurs que nous avons résumés se chiffre en centaines, ne pas le reconnaître, c’est faire plus que de la contre-vérités. Relisez la réponse que vient de vous faire Didier Barthès qui nous paraît incontestable : à force de rejeter le malthusianisme, on récolte ce qu’on a semé, ce que les gens comme vous ont semé, non seulement la fin de la démocratie mais aussi les guerres, épidémies et famines qui se multiplient sur cette planète de 8 milliards d’êtres humains…
Nous constatons encore une fois que vous ne dites rien du débat en cours, la question de « l’enfant unique ». Vous vous contentez de réciter votre mantra : « y’a pas débat, y’a pas débat, y’a pas débat ». Répéter la même chose n’en fait pas une vérité.