Une recension par citations du livre de Hugo Clément , « Les lapins ne mangent pas de carottes » (Fayard, 2022)
Chaque individu, quelle que soit l’espèce, accorde une importance prioritaire à sa propre survie et à celle de ses congénères. Quand il faut choisir, il est donc normal de faire passer l’intérêt vital d’un homme avant celui d’un autre animal. Pour autant il est vain de hiérarchiser les intelligences en plaçant la nôtre au sommet de la pyramide. Cela se traduit par l’exploitation sans limite, la cruauté infligée à ceux qui ne sont pas humains. C’est une erreur qu’il nous appartient de réparer.
Chaque jour en France, nous abattons trois millions d’animaux destinés à la consommation, 2000 par minutes, et encore ce nombre n’inclut pas les poissons. Même en rendant les normes d’abattage plus strictes et en multipliant les contrôles, tant que nous consommerons autant de viande les animaux ne seront pas traités comme des êtres sensibles, mais comme des objets.
Un végétalien utilise 1300 m² de surface agricole par an pour s’alimenter, quand un Français qui consomme 107 grammes de viande par jour, c’est la moyenne nationale, mobilise 4300 m². Un gros mangeur de viande, 170 grammes par jour, a besoin quant à lui de 6000 m² de surface agricole !
Réapparus en France après avoir été totalement éradiqués, les loups étaient 624 adultes en 2021 selon l’Office français de la biodiversité. L’État autorise l’abattage de 20 % chaque année, soit presque un quart de la population rayées de la carte ! La faune sauvage doit être « régulée » au risque de « proliférer ». On pourrait questionner la notion de « gestion » des écosystèmes prônée par l’espèce humaine, qui détruit environnement comme aucune autre auparavant. Nous surexploitons la nature et nous reprochons ensuite à la faune sauvage de perturber les activités humaines qui empiètent pourtant sur l’habitat des autres espèces.
Les chasseurs abattent environ 430 000 renards chaque année. Or personne en mange de renard. Il est légal de torturer un renard, un blaireau ou un sanglier. Si vous faites cela à un animal domestique ou à un animal tenu en captivité, vous risquez des poursuites judiciaires.
La colonisation humaine de tous les milieux provoque l’effondrement de la biodiversité. Je défends le concept de « libre évolution », permettre à la nature d’exprimer tous ses potentiels, la laisser fonctionner sans qu’on cherche à la gérer ou à obtenir une rentabilité économique. Pour cela il faut préserver certaines zones.
On compte moins de 4000 tigres dans la nature, alors qu’ils sont près de 14 000 en captivité.
Le terme d’animaux dits « nuisibles » peut faire sourire, s’il y a une espèce nuisible sur cette planète, c’est bien la notre. Nous sommes les seuls à détruire l’environnement dont nous dépendons pour survivre, et à provoquer l’extinction des êtres qui partagent notre écosystème. De nombreux groupes criminels lorgnent le moindre espace naturel, les forêts sont détruites, le bois vendu et des cultures installées à la place des arbres.
« Dans un monde entièrement fait pour l’homme, il se pourrait bien qu’il n’y eut pas non plus place pour l’homme » (Romain Gary)
« Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir », disait Albert Einstein.
De nombreux militants qui tentent de protéger l’environnement, les ressources naturelles ou les papillons monarques sont assassinés.
Si le but du « penser vrai » c’est de raconter des conneries, alors allons-y ! Et si ça peut faire progresser l’intelligence collective, ON ne sait jamais, eh ben tant mieux !
Moi non plus je ne mange pas de lapin. Ni de cheval, ni de hérisson, ni de chat, ni de chien, ni de cuisses de grenouilles, ni d’escargots, ma religion me l’interdit. Ni de renard non plus. D’ailleurs personne n’en mange, du renard. Par contre j’adoooore la cochonnaille. Entre autre bien sûr. Et le canard, toujours le bec dans la merde, ah ce qu’ils sont bons ces cochons !
Le ragondin, il paraît que c’est délicieux. Si j’ai l’occasion je goûterais, je vous dirais. Le rat aussi, mais bon. Et puis il y a les méduses, que nous conseille l’ONU, et les criquets et j’en passe. Quand je pense à ceux qui ont peur qu’ON meure TOUS de faim, je suis mort de rire.