C’est une chronique sur ceux qui s’obstinent à ne pas y croire. Il est tellement plus facile, pour beaucoup d’Américains et de Français, de se persuader qu’ils ne sont responsables de rien, individuellement et collectivement. Des politiques de tous bords ont longtemps considéré les dégâts environnementaux comme négligeables. Les médias manifestaient au mieux une indulgence amusée et sceptique pour les « protecteurs des petits oiseaux », mais le plus souvent un mépris affiché sans vergogne. Les protecteurs de la nature doivent désormais faire face à une authentique opération de communication : les éléments de langage sont minutieusement élaborés. Les rôles des idéologues, des pseudo-scientifiques, des polémistes, des économistes libéraux et des bouffons du progrès sans limites sont parfaitement répartis. Il y a connivence entre tous les prophètes du tout va bien, dormez tranquilles braves gens, n’ayez pas peur. Les « marchands de peur » ne sont pas ceux que l’on désigne comme tel, mais les sceptiques qui entretiennent les craintes envers le changement. Les glapissements criminels des objecteurs de précaution incitent les politiques à retarder le moment d’agir sérieusement contre l’émission de gaz à effet de serre. Ces « négationnistes » (oui, je sais, il ne faut plus trop employer ce mot à terrible connotation) organisent, avec une délectation morose mais jubilatoire, le risque de faire notre malheur et celui d’autres peuples, s’ils parviennent à convaincre un maximum de politiques que les écologistes ont inventé les craintes que beaucoup de scientifiques justifient pourtant depuis des années. Mais les forçats de la croissance mettent soigneusement de côté l’interrogation lancinante que les écologistes renvoient aux sceptiques professionnels : et demain, la Terre ?
Et s’il nous fallait inéluctablement changer de vie et de modes de consommation ! Trop de politiques cultivent le consensus le plus mou, celui qui permet de dire bonjour à tout le monde sur le marché du dimanche matin. Le temps politique ne coïncide pas, ou plus, avec le temps électoral. La bataille entre les écologistes et la secte des écolosceptiques se trouve plus que jamais au cœur des prochains affrontements électoraux.
(extraits du livre L’écologie sinon rien de Claude-Marie Vadrot (delachaux et niestlé, 2012)
« la secte des écolosceptiques « : ah ca…j’en reste coi. Fallait oser !!!
« L’écologie sinon rien de Claude-Marie Vadrot » :
♫♬ Mourir pour l’eccologiiiee
C’est le sort le plus beau
le plus digne d’envie
C’est le sort le plus beau
le plus digne d’enviiiiieee ♫♫♫
Vadrot ne dit pas que des choses justes !
Claude-Marie Vadrot soutient explicitement Jean-Luc Mélenchon. Mais il ne soutient pas un programme comparé à d’autres programmes, il est contre « les balbutiements d’Eva Joly », « les menaces de Sarkozy », « les hésitations d’ Hollande ». Une telle argumentation ne fait pas très sérieux.
Vadrot croit que Mélenchon porte les « anciennes utopies de René Dumont ». Il ne sait pas que Mélenchon est un productiviste adepte du greenwashing…
Vadrot ne dit pas que des choses justes !
Claude-Marie Vadrot soutient explicitement Jean-Luc Mélenchon. Mais il ne soutient pas un programme comparé à d’autres programmes, il est contre « les balbutiements d’Eva Joly », « les menaces de Sarkozy », « les hésitations d’ Hollande ». Une telle argumentation ne fait pas très sérieux.
Vadrot croit que Mélenchon porte les « anciennes utopies de René Dumont ». Il ne sait pas que Mélenchon est un productiviste adepte du greenwashing…