C’est presque gratuit, à 2,20 euros pour un mensuel* qui défrise et fait penser. Entre le vrai visage des Anonymous, la thermodynamique contre le croissancisme, les soubassements de la simplicité volontaire et une BD, etc., il y a de quoi comprendre et respirer. Comme avant-goût, nous vous résumons le texte de Pierre-Jean Delahousse, président de l’association Paysages de France, contre l’affichage publicitaire :
« Pour créer quelques emplois, il faut développer toujours plus d’espace. C’est inacceptable, on va à l’encontre d’une société où l’être humain peut s’épanouir. Les panneaux publicitaires sont le symbole d’une course frénétique à la croissance destructrice. Depuis 2008, nous avions cru à un Grenelle de l’affichage. Mais aux négociations, il y avait quelques associations, des experts et surtout les afficheurs, très présent. La concertation a bien eu lieu, mais on n’en a pas tenu compte. Le ministère a passé tout cela à la moulinette, et ce fut d’abord la loi du 12 juillet 2010. Par amendement rédigé par les afficheurs, il a été autorisé les publicités de dimension exceptionnelle sur bâche. Jusque-là, il était interdit de mettre des publicités hors des agglomérations, c’est désormais possible dans les aéroports. C’est plus qu’un retour en arrière, c’était illégal et c’est devenu légal ! Pour le gouvernement, c’est un enjeu économique : tout ce qui peut inciter à consommer, pour lui c’est positif.
On ne descend pas dans la rue pour défendre les paysages, pourtant l’affichage publicitaire est une pollution majeure et une agression. Personne ne le nie. On peut aller bâcher des panneaux, lutter contre les affichages illégaux comme le fait mon association, pousser les maires à faire de règlements plus restrictifs, protecteur de l’environnement. »
* La Décroissance, journal de la joie de vivre, avril 2012, en kiosque
Globalement les raisonnements des décroissants face à la fuite en avant de nos sociétés vers le toujours plus relèvent de l’évidence et selon moi on ne peut que les suivre (même si bien sûr l’équilibre d’une société en décroissance est loin d’être acquise).
Néanmoins pourquoi alors les décroissants sont ils aussi majoritairement hostiles à l’idée de décroissance démographique et parfois de façon assez méprisante ?
C’est la même logique pourtant. J’estime que le discours de la décroissance s’il rejette cette part du problème devient tout simplement vide de sens. Car même avec une économie extrèmement frugale (que beaucoup de nos concitoyens refusent ne l’oublions pas) si nous sommes très nombreux nous irons à la catastrophe tout aussi surement et nous élimierons toute la vie sauvage pour une simple question d’espace disponible.
Les mathématiques et les réalité physiques se moquent bien de nos idéologie ou de nos intentions. Nombreux, nous aurons moins et détruirons plus.
Bien vu, la décroissance de ce mois-ci est plus qu’intéressant, notamment pour les articles que vous citez; c’est bien un des seuls journaux, qui sous des dehors un peu rentre-dedans, fait réfléchir sur le fond, surtout aux interactions, ce qui manque à beaucoup de personnes et à tous les médias bien-pensants.
Ceci dit, je me pose toujours la question de voter ou pas, pour Mélenchon (ou un autre ayant un programme écolo). je vais aller y voir de plus près. Au point ou on en est, de toute façon il faudra bien un changement profond et faire nombre rapidement. Mélenchon peut représenter une étape qui peut laisser espérer une transition plus en douceur que le chaos qui se profile actuellement….A méditer également l’espoir qu’il peut apporter aux plus humbles a qui l’on impose actuellement une vision manichéenne tournée vers l’argent (les biens de consommation) dont ils ne disposeront jamais en quantité suffisant pour assouvir toutes les envies qu’on leur suggère.
Bien vu, la décroissance de ce mois-ci est plus qu’intéressant, notamment pour les articles que vous citez; c’est bien un des seuls journaux, qui sous des dehors un peu rentre-dedans, fait réfléchir sur le fond, surtout aux interactions, ce qui manque à beaucoup de personnes et à tous les médias bien-pensants.
Ceci dit, je me pose toujours la question de voter ou pas, pour Mélenchon (ou un autre ayant un programme écolo). je vais aller y voir de plus près. Au point ou on en est, de toute façon il faudra bien un changement profond et faire nombre rapidement. Mélenchon peut représenter une étape qui peut laisser espérer une transition plus en douceur que le chaos qui se profile actuellement….A méditer également l’espoir qu’il peut apporter aux plus humbles a qui l’on impose actuellement une vision manichéenne tournée vers l’argent (les biens de consommation) dont ils ne disposeront jamais en quantité suffisant pour assouvir toutes les envies qu’on leur suggère.