Une missive du 10.04.2007 pour le courrier des lecteurs de notre quotidien favori
classée sans suite :
Je tremble de stupeur devant la chronique d’Eric Le Boucher du 8-9 avril 2007. L’art de la simplification atteint des sommets pour essayer de déconsidérer les « écologistes de métier ». Il paraît même que le groupe international de scientifiques qui planche depuis des années sur le climat veut faire peur alors qu’il n’y a aucune crainte à avoir : l’atome est une technologie disponible pour produire massivement de l’électricité sans émettre de CO2. De toute façon, pourquoi s’inquiéter alors que la vigueur de la croissance américaine fait l’admiration de tous les économistes, et que ce sont les pauvres qui souffrent toujours le plus, quoi qu’il arrive, que ce soit avec le réchauffement climatique ou, on sait jamais, suite à un « refroidissement de la planète ».
Ce journaliste veut nous faire oublier que si la pédagogie de la catastrophe n’est pas prise au sérieux, c’est la catastrophe qui va nous servir de pédagogie. Cet homme est dangereux.