La nature subit impassible la puissance de nos coups par fusils ou tronçonneuses interposés. Nous avons maintenant le choc en retour, extinction de la biodiversité et réchauffement climatique… On ne récolte que ce qu’on a semé.
Stéphane Foucart : Si la volonté politique fait défaut pour protéger le loup, elle fera défaut sur tout le reste
extraits : Environ un millier de loups vivent sur le territoire national. Ils y cohabitent avec 68 millions d’êtres humains, 16 millions de bovins, 7 millions d’ovins, 1 million d’équidés de toutes sortes. Mille loups, donc, arpentent discrètement les forêts et les montagnes d’un pays de 55 millions d’hectares. Cela fait très peu de loups au kilomètre carré, mais c’est déjà trop pour certains. Sans justification scientifique, les Etats membres de l’Union européenne ont décidé de baisser le niveau de protection du grand carnivore. On pourra « tirer » les loups avec bien moins d’embarras. Une initiative lancée en 2023 par la présidente de la Commission, Ursula van der Leyen. Or, sous « protection stricte », on en tue déjà environ 200 par an en France, soit 20 % de l’ensemble de la population. Nul besoin d’être grand clerc pour imaginer ce qui se produira lorsque les digues auront été abaissées. Afin d’atteindre le seuil de viabilité à long terme sur un territoire comme la France, l’ordre de grandeur qui correspond à un effectif minimal à atteindre est de l’ordre de 2 500 à 5 000 individus matures sexuellement. Soit deux à cinq fois plus que nos 1 000 loups désormais en sursis. Si la volonté politique fait défaut pour protéger ce dernier, elle fera défaut sur tout le reste….
Perrine Mouterde : En forêt comme en ville, pourquoi les Français s’attachent aux arbres
extraits : Partout, des habitants s’opposent à l’abattage de platanes ou de chênes près de chez eux. Qu’ils soient quelques-uns ou des dizaines. Dans les villes et villages, des collectifs citoyens se créent pour racheter ou gérer en commun des forêts. Les activités de sylvothérapie, de grimpe ou d’Accrobranche se développent. Les cabanes dans les bois attirent toujours davantage de vacanciers. Dans les librairies, ouvrages jeunesse, romans ou essais consacrés aux arbres débordent des rayons. Pour neuf Français sur dix, selon une étude d’opinion réalisée pour l’ONF, les forêts sont synonymes de bien-être et d’apaisement. Aujourd’hui, la représentation dominante de la forêt est d’en faire le paradigme de la nature. La perception du changement climatique est de plus en plus forte, tout le monde se rend compte de ses effets et sait que notre avenir passe par la protection du maximum de végétation et notamment des arbres…..
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
extraits : Le loup, qui avait été exterminé au XIXe siècle, a fait son retour en France dans les années 1990 en passant par les Alpes italiennes. On comptait, en 2023, 1 104 individus sur le territoire national, contre 430 en 2018. Le nouveau « plan loup » pour la période 2024-2029, révélé le 23 février 2024 à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, ne satisfait ni les éleveurs ni les défenseurs de la vie sauvage….
L’arbre doit aussi avoir le droit de gagner en justice
extraits : En 1972, Christopher D.Stone se posait cette question : “Should Trees Have Standing? Toward Legal Rights for Natural Objects”. Ce passage du statut d’objet naturel à celui de sujet de droit s’inscrit pour Stone dans la continuité du processus historique d’extension des droits légaux : après les étrangers, les femmes, les fous, les Noirs… les arbres. Voici un résumé de son texte : « Je propose que l’on attribue des droits juridiques aux forêts, rivières et autres objets dits « naturels » de l’environnement, c’est-à-dire, en réalité, à l’environnement tout entier. Cela ne signifie en aucun cas que nul ne devrait être autorisé à couper un arbre. Si les êtres humains ont des droits, il reste néanmoins possible de les limiter. Nous prenons chaque jour des décisions pour le compte d’autrui et dans ce qui est censé être son intérêt ; or autrui est bien souvent une créature dont les souhaits sont bien moins vérifiables que ceux des rivières ou des arbres »…..
Il n’y a pas que les animaux en voie de disparition, les arbres sont, eux aussi, frappés de plein fouet par les activités humaines qui entraînent un effondrement de la biodiversité. Sur les 47 282 essences évaluées, au moins 16 425 (38 %) sont en danger d’extinction.
Plus d’une espèce d’arbre sur trois est menacée d’extinction à travers le monde. Ce chiffre pourrait presque résumer, à lui seul, l’enjeu des négociations en cours à Cali, en Colombie, où se tient la 16e conférence mondiale sur la biodiversité (COP16).
– Plus d’un arbre sur trois menacés d’extinction, le principal responsable est connu (20minutes.fr)
C’est vrai que ça il faut le savoir. Parmi les espèces menacées figurent le marronnier d’Inde. Imaginez… fini les marrons. Super non ? Le Top serait qu’et en même temps le monde soit débarrassé des saules, pleureurs.
Si Mémé Françoise ne tourne pas très rond, et qu’elle déconne un peu… il y en a d’autres ici qui déconnent bien plus grave. Qui donc ? Moi le premier !
Moi l’auteur de ces commentaires À 15:24, 15:44 etc. qui ont engendré la réaction À 22:56.
Qui tout naturellement a engendré celles À 03:51 etc. et bien sûr celle-ci.
Moi qui a donné toutes ces sources, dans le seul but de faire avancer les connaissances des trois pelés et un tondu que compte ce blog, et ce faisant l’intelligence collective… des fois que ça existe. Et tout ça pour quel résultat ? RiEN !
En tous cas rien de bon, et c’est justement là que c’est grave.
Résultat des courses : Le DÉBAT, y’en a pas ! Et DONC j’aurais encore une fois mieux FAIT de me taire, de ne RIEN FAIRE, misère misère !
– « Un commentateur qui a des connaissances fixe le seuil de viabilité des loups à 500 exemplaires » (À 22:56)
Si ce commentateur (Mézigue) en a effectivement quelques unes, et encore heureux… j’ose espérer pour lui que Monsieur Biosphère en a également, des connaissances.
Seulement, comme pour tout, et n’importe quoi, là encore il y a connaissances ET connaissances. Or, ni l’un ni l’autre ne sont des spécialistes du sujet.
DONC, tout ce qu’ils peuvent en dire, de sérieux, ici des loups… ailleurs du climat, de la Capacité de Charge etc. etc. c’est ce qu’en disent ceux qui savent.
Du moins un peu, en tous cas de quoi ils parlent… notamment les scientifiques.
Par exemple ici ce qu’ils disent au sujet de ce fameux seuil de viabilité… qui va de 500 à 2500… voire 5000. Bref, quelqu’un de sérieux dira, tout simplement, que ce chiffre fait toujours l’objet de discussions. (à suivre)
(et fin) De discussions sérieuses bien évidemment. C’est à dire pas n’importe où, ni avec n’importe qui, pour raconter n’importe quoi etc. Non, restons sérieux, comparons ce qui est comparable… Biosphère n’a évidemment RiEN d’un organisme scientifique. Et DONC, quelqu’un de pas sérieux, comme moi, dira que ce seuil de viabilité ne dépend finalement que du sens du vent.
Un commentateur qui a des connaissances fixe le seuil de viabilité des loups à 500 exemplaires, prenons même pour être large sa citation de 2 500 à 5 000 individus « matures sexuellement ». C’est exactement ce qu’on peut souhaiter pour la France, revenir à 2 500 à 5 000 êtres humains « matures sexuellement » au lieu des 66 millions que nous sommes.
Il nous apprend aussi qu’il y aurait 20 300 individus en 2023 en Europe. Chouette, quel bonheur de vivre au milieu de la biodiversité et des forêts si nous n’étions que 20 300 au lieu des 448,4 millions d’humains que compte l’Union européenne au 1er janvier 2023.
Comparons ce qui est comparable…
20300 individus en Europe ? Lol !
Tout est fondé sur l’équilibre, il faut être ni trop nombreux ni trop peu nombreux ! Avec 20300 individus on vivrait encore à l’état primitif en terme de technologie ! Autant dire que l’espérance de vie serait extrêmement faible ! 20 ans d’espérance de vie pour la plupart d’entre nous, et peut-être 30 ou 40 ans pour les plus coriaces.
Déjà pour couvrir tous les métiers et voir même toutes les utilités des individus dans un groupe, à 20300 individus ça serait extrêmement difficile ! Pour inventer ne serait ce qu’une technologie, surtout quand une technologie commence à devenir un tant soit peu complexe, il faut compter quelques millions d’habitants pour qu’elle puisse avoir une probabilité de voir le jour. Et quand je parle de technologie c’est au sens large, je ne parle pas que de technologie qui fonctionnent avec de l’électricité ou du carburant.
Il faut des laps de temps de plus en plus court pour inventer et diffuser une nouvelle technologie, et les énergies fossiles ainsi que l’informatique ont renforcé la métallurgie pour accroître la productivité mais aussi la pollution qui l’accompagne.
Selon moi, le point de rupture où la métallurgie est devenue excessive, toxique et vraiment nuisible c’est lorsqu’elle s’est accompagnée des énergies fossiles ! Puis dans un second temps l’informatique, mais cette dernière n’aurait pas vu le jour sans les énergies fossiles.
Mais bon le surpoids de l’humanité sera réglé lorsque les énergies fossiles disparaîtront complétement. Quand il n’y aura plus d’énergies fossiles, l’humanité reviendra à 1 milliard d’habitants maximum très rapidement.
– « Sans justification scientifique, les Etats membres de l’Union européenne ont décidé de baisser le niveau de protection du grand carnivore. » (Stéphane Foucart )
=> Sans justification scientifique… vraiment ?
– Tirs dérogatoires de loups en France : état des connaissances et des enjeux pour la gestion des attaques aux troupeau (loupfrance.fr 2020)
– Tirs dérogatoires de loups en France : évaluation des effets sur les dommages aux troupeaux (professionnels.ofb.fr avril 2023)
– Faut-il limiter la population du loup en France : l’avis du scientifique Dr. Romain Lasseur
(youtube.com)
– Viabilité et seuil des 500 loups | Le loup en France (loupfrance.fr)
– « Je me suis dit, c’est moi qui déraille ou c’est normal que je m’insurge contre ça ? Si des arbres sont dégradés, il faut qu’on nous le prouve. » (Françoise Sistel , racontée par Perrine Mouterde, Le MONDE )
Et moi je ne dirais pas qu’elle déraille… ni qu’elle est gravement malade, ou dégradée… je dirais juste que mémé Françoise ne tourne pas très rond. Qu’elle déconne un peu.
Que ce soit sous les coups de haches, de tronçonneuses ou du vent… moi non plus je n’aime pas voir un arbre qui tombe. C’est là quelque chose qui me fait mal.
C’est pareil de la mort d’un animal, fusse «dans la dignité» comme ON dit.
Et au contraire… le spectacle de la naissance d’un éléphanteau, d’un louveteau… d’un chiot, d’un chaton, d’un bébé… c’est là quelque chose qui me fait du bien. Comme de voir des gamins qui plantent des arbres. C’est grave Docteur ? (à suivre)
Pour peu qu’il voit des feuilles, qui lui font de l’ombre… le pékin moyen, écolo comme tout le monde, se dit que ce platane, ou ce chêne, se porte aussi bien que lui.
N’étant pas docteur… il ne voit pas forcément que l’arbre est malade, peut-être même contagieux. Et pour peu qu’il ait noué des liens affectifs avec lui, qu’il ait l’habitude de lui parler, de l’embrasser, comme c’est la mode… là évidemment il ne peut pas admettre (accepter) que le mieux c’est de l’abattre, SON arbre. Et là encore il a donc besoin qu’ON le lui (nous le)… PROUVE.
Comme quoi, pour tout et n’importe quoi… nous devons faire avec le Scepticisme.
(à suivre )
(et fin) Abattre un arbre malade, ce n’est bien sûr pas comme abattre un arbre qui gène… le passage de la future autoroute, la construction d’un nouveau parking, supermarché, lotissement etc. Ce n’est pas non plus pareil que d’abattre un bel arbre, en bonne santé, pour reconstruire la charpente d’une cathédrale. Bref, comme pour tout, et n’importe quoi, je me dis qu’il serait temps de retrouver la juste mesure.
– « Afin d’atteindre le seuil de viabilité à long terme sur un territoire comme la France, l’ordre de grandeur qui correspond à un effectif minimal à atteindre est de l’ordre de 2 500 à 5 000 individus matures sexuellement. Soit deux à cinq fois plus que nos 1 000 loups désormais en sursis »
Désolé, mais les loups se portent plutôt bien. Certes moins que les sangliers, mais quand même ! 20300 individus en 2023 en Europe. Et en plus les loups se foutent pas mal des frontières.
Et concernant l’arbre, j’ajouterais les arbres de hautes tiges, car vraiment c’est désespérant quant on voit certaines municipalités, parfois dites écolos, couper les platanes, les marronniers, les hêtres, pour les remplacer chacun par deux petits arbustes ridicules en se vantant de doubler le nombre d’arbres !
Il faut au contraire de grands arbres, ceux qui sont beaux, qui hébergent les oiseaux, nous donnent de l’ombre et aussi des feuilles pour le compost, et surtout nous apprennent le rythme de la nature, planter aujourd’hui pour que dans 50, 100, 200 ans, ils soient toujours là à témoigner de la nécessité de préserver le monde dans le long terme.