Ce commentateur écrit sous le pseudo de « major daubuisson » :
« Bien entendu, si on conteste les conclusions de Saint Giec, on est qualifié d’extrême droitiste. Il y a des scientifiques spécialisés en climatologie non soumis aux lobbies énergétiques qui ne partagent pas les opinions Giecistes . Ces phénomènes climatiques extrêmes (longues et répétitives sécheresses ou pluies surabondantes + ouragans dévastateurs ont toujours existé et sont inévitables, CO2 ou non, CH4 ou non, H2O en phase gazeuse ou non . Après l’hystérie covidienne montée de toutes pièces pour terroriser le pekin moyen , on y va joyeusement avec l’hystérie climatique avec les agitées du bocal Greta carbones et Adelaide Charlier. »
Notre réponse :
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été créé en 1988 sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Les climatologues de profession au niveau international sont alors réunis au sein du GIEC. Mais la structure de cette institution est complexe et doit être connue pour éviter tout malentendu. Le groupe I, c’est purement de la science, réunissant des climatologues. Ses conclusions sont incontestables, car validées et vérifiables. Le groupe II, s’occupe des conséquences telles qu’on peut les modéliser. Mais le III pose problème, c’ est de la politique, voulu par les Américains qui placent les représentants des États au centre du jeu. Le danger est de faire bénéficier les conclusions des groupes II et III, de l’aura du groupe I et de faire croire que celles-ci sont scientifiques, alors qu’elles sont purement socio-politiques et économiques.
Il y aura bientôt une COP29 sur le climat, 29 années donc où les politiques essayent vainement de définir comment on peut diminuer nos émissions de gaz à effet de serre de serre. Cet échec ne résulte pas d’une erreur de la science climatique mais des oppositions découlant de la défense des intérêts nationaux par chaque pays. C’est pour cela qu’un climato-sceptique peut être qualifié « d’extrême droitiste », les nationalistes n’hésitent pas à travestir la réalité physique pour défendre leur seul point de vue contre l’intérêt général. Le supranationalisme a des vertus que les « nations unies » ignore. Qui se permet de contester les résultats du groupe I du GIEC ne fait preuve que de son ignorance du passé, du présent et du futur climatique de notre globe.
Ce blog biosphere a bientôt vingt ans d’existence et nous avons été dès le début confronté à des négationnistes du climat. Pourtant on ne pouvait pas dire qu’on ne présentait pas les réalités telle qu’elles étaient. Mais certains ne lisent que ce qui conforte leur point de vue préalable…
Voici nos articles les plus anciens sur la question climatique
15.05.2005 désinformation
Le problème de l’écologie, c’est la tendance humaine à se valoriser en prenant le contre-pieds de la réalité, surtout si on y trouve un avantage financier. Ainsi le botaniste D.B. (pas besoin de lui faire encore de la publicité) ne cachait pas son scepticisme sur l’origine humaine du réchauffement climatique, soutenant dans l’hebdomadaire New Scientist : « Les kyotoistes mentionnent rarement que 555 des 625 glaciers observés par le service mondial d’observation des glaciers ont grossi depuis les années 1980. » Une contre-enquête a montré qu’il s’agissait de quelques glaciers seulement, le changement climatique n’ayant pas des effets uniformes sur la planète, et qu’on a fait aussi une faute de frappe, 555 au lieu de 55 %. De plus les sources de D.B. sont toutes idéologiquement orientées et mal interprétées. En réalité tous les indicateurs restent pessimistes, par exemple en une seule année (2003) les glaciers des Alpes ont perdu de 5 à 10 % de leur volume.
06.06.2005 ça chauffe !
Sous l’impulsion de la MIES (mission interministérielle à l’effet de serre) et dans le cadre du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la communauté scientifique française converge pour annoncer un réchauffement moyen de la planète compris entre 1,5 et 4° d’ici 2100. Plus grave, il restera encore 20 % de CO2 dans l’atmosphère en l’an 3000 par rapport à ce qui a été émis en 2000, et ce même si on s’était arrêté immédiatement à ce niveau.
13.06.2005 whistleblowers, lanceurs d’alerte
Le chef du conseil de la Maison Blanche a modifié substantiellement, pour en amoindrir la portée, des rapports officiels décrivant les recherches scientifiques sur le changement climatique. Il faut dire que ce manipulateur travaillait précédemment pour l’American Petroleum Institute, un lobby pétrolier qui a entraîné Bush à sortir du protocole de Kyoto sous le fallacieux prétexte que les sciences du climat étaient si incertaines que l’impact de l’activité humaine sur l’effet de serre serait contestable. Depuis quatre ans la politisation du pouvoir américain (il faudrait plutôt dire « l’action des vendus aux marchands de pétrole ») a eu des conséquences terribles sur les programmes scientifiques, jusqu’à entraîner de l’autocensure. Tout cela aboutit à tromper des Américains qui ont déjà tendances à se tromper eux-mêmes sur la pérennité de leur niveau de vie. Le libéral-capitalisme va donc piller les ressources non renouvelables jusqu’au point de non retour.
7.07.2005 Bush touché par l’état de grâce !
Avant le sommet du G8, George Bush, cet hérétique à la tête des Etats-Unis, vient d’avoir enfin une Révélation : « Je reconnais que la surface de la Terre est plus chaude et que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre provoquée par l’activité humaine contribue au problème ». Encore quelques conversations avec l’ange Gabriel, et Bush signera le protocole de Kyoto.
10.08.2005 ça va chauffer !
La combustion massive de charbon, de pétrole et de gaz depuis la révolution industrielle a réchauffé l’atmosphère en émettant du CO2, mais elle a aussi contribué à limiter ce réchauffement en émettant de grandes quantités de particules et surtout de dioxyde de soufre. Ce dernier, une fois transformé dans l’atmosphère en aérosols sulfatés, réfléchit les rayons du soleil comme un parasol et influence la formation des nuages, qui agissent aussi sur la température de la Terre. Ce phénomène bien connu a masqué une partie du réchauffement jusqu’à présent, mais il s’estompera probablement au fur et à mesure que les politiques de lutte contre la pollution locale réduiront les émissions de SO2 un peu partout dans le monde. Or, les aérosols sulfatés ne restent que quelques jours dans l’atmosphère tandis que le CO2 y reste plus de cent ans ! Il se peut que cet effet des aérosols ait largement masqué le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, d’où une sous-estimation du réchauffement à venir qui, dans le pire des cas, pourrait atteindre 7,8 °C !
26.09.2005 Cercles vicieux
Les activités humaines engendrent au Royaume-Uni l’émission d’environ 150 millions de tonnes équivalent-carbone. En outre, le réchauffement climatique entraîne dans certains écosystèmes des réponses qui conduisent directement à son aggravation : des mécanismes de minéralisation transforment en effet le carbone organique stocké dans les sols en CO2, particulièrement quand ils sont tourbeux et sous des conditions climatiques de froid et d’humidité. Ainsi le dioxyde de carbone relâché par les sols d’Angleterre et du Pays de Galles entre 1978 et 2003 s’est libéré dans l’atmosphère à concurrence de 13 millions de tonnes. Ces pertes correspondent à la totalité des réductions d’émission de CO2 réalisées par le Royaume-Uni entre 1990 et 2002 et n’ont pas été envisagées par le protocole de Kyoto. De même la couverture végétale des régions arctiques (toundra) augmente avec la synthèse de nouvelle biomasse entraîné par le réchauffement. Cette croissance des arbustes modifie l’enneigement hivernal et ces régions réfléchissent moins la lumière du soleil et absorbent plus d’énergie. Cet excès est susceptible de libérer une part du carbone stocké dans les sols !
– « Parfois… je rêve que la Bêtise soit un facteur aggravant du risque de décès prématuré lié au Réchauffement. » (LE MONDE 05 octobre 2023 : Climat : les scientifiques, premières cibles de l’armée du doute sur le réchauffement )
Me revoilà .
Reparlons de la persistance légendaire du CO2 qui, selon le GIEC, resterait 100 ans voire plus dans l’ atmosphère sans créer des liaisons chimiques avc d’ autres molécules ou corps chimiques de nature différentes (SO2, NO2, H2O,…) et donc en s’ accumulant formerait un effet de serre .
Il faudrait comment des scientifiques peuvent différencier de vieilles molécules de CO2 (depuis plus de 100 ans) avec du CO2 récent et ainsi affirmer leur pseudo persistance dans l’ atmosphère ?
Je persiste et signe dans mon scepticisme vis-à vis de l’ hystérie du GIEC : je peux bien sûr me tromper mais j’ en doute .
Je ne nie pas les sécheresses ou phénomènes actuels (précipitations anormales, ourgana ravageurs et répétitifs) mais je doute de leur origine humaine unique : d’ autres phénomènes entrent en ligne de compte (cycles solaires et autres)
– « je peux bien sûr me tromper mais j’ en doute . »
Et le voilà donc qui doute de son propre climato-«scepticisme».
ON avance ON avance !
– « Quant à savoir si l’acte de dégonflage d’un SUV est contre-productif ou non, le seul fait que LE MONDE en fasse un article montre que la tentative a médiatiquement réussi. » (Biosphère hier À 16:48 )
=> Quant à savoir si l’acte de défécation sur le «Saint Giec» est contre-productif ou non, le seul fait que BIOSPHÈRE en fasse un article montre que la tentative a médiatiquement réussi.
ON pourrait en rire… Si (et seulement si 😉 )… ce n’était pas aussi grave.
Quoi donc ? La Con Fusion et le Grand N’importe Quoi ! J’explique : La Boussole, y’en a pas !
La Direction, y’en a pas ! Le DÉBAT, y’en a pas ! Que reste-t-il ?
La perte de la Boussole associée à la perte de sens (repères, valeurs etc.) ne peut évidemment qu’en rajouter à la Trouille (vue hier À 16:20), et donc au Chacun Pour Soi, au Sauve Qui Peut et au Grand N’importe Quoi. Et nous précipiter encore plus vite vers la Catastrophe.
Et après ça, nous voilà donc bien avancés. En attendant… quand ON sait que ça ne sert à RIEN… à quoi bon répondre à un commentateur climato-sceptique ?
À quoi bon vouloir faire d’un âne un cheval de course, d’un pervers un saint, etc. etc.
Force est de constater, et d’admettre (accepter), que c’est IMPOSSIBLE !
– Rapport du Giec : « Les climatosceptiques ne se tairont jamais » (Reporterre 20 mars 2023)
Et là encore, d’un côté ON peut se dire que si… c’est le Giec qui le dit… alors il n’y a même pas lieu d’en douter… etc. etc. Et de l’autre ON dira que PUiSQUE c’est le Giec qui le dit, alors c’est encore que des conneries… de mondialistes, gauchistes et patati et patata !
Alors que FAiRE ? Leur couper le Micro ? Ils vont de suite brailler à la Censure, nous ressortir les Ayatollahs et les Khmers Verts, l’Inquisition et autres «arguments» à la con.
Et là encore, avec ça nous serons bien avancés ! Misère misère !
Grâce au nucléaire, la France est déjà un des pays qui émet le moins de CO2 ! Alors bon, à quoi bon faire campagne anti-CO2 en France ? De toute façon, combien même les 67 millions de français venaient à se suicider tous dès demain matin, ça n’empêchera pas le CO2 d’augmenter au niveau mondial. A lire article sur Legrandcontinent intitulé « En 2022, Pékin a approuvé la construction de l’équivalent de deux nouvelles centrales à charbon par semaine « … Et encore je n’ai pas encore parlé de l’Inde qui se lancent dans le charbon pour développer son économie, ou encore de l’Allemagne puisque les écolos ne veulent pas admettre que les éoliennes ça ne produit que tchi que dalle !! Ou même la France qui fait fonctionner des centrales à charbon en hiver, après avoir fermé des centrales nucléaires pourtant peu émettrices de CO2…
Et à part ça… et pour en revenir au sujet… t’y crois Toi à ce que raconte le Giec ?
Tu crois que c’est que des conneries… de mondialistes, gauchistes et patati et patata ?
T’y crois Toi à ce que raconte ton pote Major ? Tu crois pas que c’est que des saloperies ?
Le problème est le suivant :
le CO2 et son émetteur humain sont-ils réellement responsables des phénomènes actuels (T° en hausse , pluies et ouragans dévastateurs?
Se peut -il que d’ autres phénomènes peu ou mal connus aient beaucoup plus d’ influence sur le climat que ce fameux CO2 ?
D’autres phénomènes… peu ou mal connus !!???
Le climato-«scepticisme» par exemple ? Non, ça c’est bien connu.
Ou alors peut-être une punition divine… eh qui sait.
Nom de dieu !!! Là je peux bien sûr me tromper mais j’ en doute.
C’est vrai vous êtes un grand scientifique vous docteur Michel c : vos connaissances en la matière sont encyclopédiques.
Déjà entendu parler des cycles du soleil .
Probablement pas , c’est trop insignifiant pour une sommité comme vous