L’idée que la population humaine devrait augmenter à l’infini est tout aussi absurde que l’idée de la croissance économique infinie sur une planète finie. Selon le scénario démographique médian de l’ONU, le pic démographique sera atteint vers 2050. La Terre comptera alors 9,15 milliards d’habitants. Mais il y a d’autres scénarios possibles, y compris une descente démographique rapide. Prenons un exemple : dans le détroit de Béring, 29 rennes furent introduits en 1944 sur l’île déserte de Saint-Mathieu. Des conditions de vie idéales firent grimper la population à 1300 animaux dès 1957. Les scientifiques avaient calculé que ce chiffre correspondait à l’effectif optimal pour la capacité de charge de l’île. Mais dès 1963, la population atteignit 6000 animaux pour retomber brutalement à 42 rennes en 1966 : les possibilités de l’île avaient été dépassées, les fourrages épuisés et la plupart des rennes étaient mort de faim. Les humains ne sont pas beaucoup plus intelligents que les rennes, ils se multiplient sans souci d’un approvisionnement durable. Ils sont aussi bêtes car ils détruisent les capacités naturelles de renouvellement du capital naturel.
La croissance exponentielle de la population humaine a suivi en parallèle la consommation accrue d’énergie fossile, l’évolution symétrique est sans doute vraie. L’espèce humaine n’est donc pas à l’abri d’un effondrement démographique. Nous sommes arrivés à une période où nous atteignons le maximum de ressources que la planète peut nous fournir : pétrole, phosphore, uranium, etc. Le peak oil devint le peak all. Cela ne peut que s’accompagner d’un pic démographique, le maximum possible avant la chute. Lors d’un exposé-débat à Sciences-Po le 13 juin 2008 (l’après-pétrole, quelles solutions énergétiques ?), Yves Cochet s’appuie sur les résultats d’une étude de Chris Clugston : le pic des ressources fossiles pourrait s’accompagner d’un pic démographique, suivi par une chute terrible de la population humaine : nous pourrions redescendre à 2 milliards d’habitants seulement en 2100.
Le pic de population est déjà passé dans certains pays, de manière très différente il est vrai. En Allemagne, la population a commencé à diminuer dans les années 1970 même si elle a eu tendance à remonter légèrement dans les anciens Länder de l’ouest sous l’effet d’une importante immigration. Descente énergétique grâce à un taux de natalité particulièrement faible, descente démographique voulue. Mais le plus probable est la descente démographique subie, avec guerres et/ou famine. La densité au Rwanda était de 760 personnes au km2 en 1990, soit plus que celle du Royaume-Uni. Jared Diamond explicite ainsi les causes profondes du massacre rwandais en 1994 : « La population rwandaise a augmenté à un taux moyen de plus de 3 % l’an (doublement en moins de 24 ans). Le développement économique du Rwanda fut stoppé par la sécheresse et l’accumulation de problèmes environnementaux. Le pourcentage de la population consommant moins de 1600 calories par jour (niveau en dessous de celui de la famine) était de 9 % en 1982, 40 % en 1990. D’où le génocide en 1994. Il n’est pas rare, depuis, d’entendre des Rwandais soutenir qu’une guerre était nécessaire pour diminuer une population en excès et pour la ramener au niveau des ressources en terre disponibles. » Les humains préfèrent s’entretuer plutôt que réfléchir, cela va plus vite…
Et pourtant si les êtres humain décident de réduire leur nombre par une guerre mondiale cela serait alors se tirer une balle en pleine face, car la destruction des constructions des minerais et surfaces agricoles accélèrerait encore plus la fin de l’humanité. Compter sur la science qui a mis 30 ans a faire une mauvaise copie d une brebis , alors qu’il lui resterait que le même nombre d années pour changer l adn de toutes les plantes , animaux , et humain pour qu ils se transforment en aliens n’ayant plus besoin de phosphore.
Et pourtant si les êtres humain décident de réduire leur nombre par une guerre mondiale cela serait alors se tirer une balle en pleine face, car la destruction des constructions des minerais et surfaces agricoles accélèrerait encore plus la fin de l’humanité. Compter sur la science qui a mis 30 ans a faire une mauvaise copie d une brebis , alors qu’il lui resterait que le même nombre d années pour changer l adn de toutes les plantes , animaux , et humain pour qu ils se transforment en aliens n’ayant plus besoin de phosphore.