Le tour de la question écologique en douze points :
01) Tous les citoyens sont écolo par définition
02) L’écologie scientifique indique que tous les indicateurs sont au rouge
03) L’écologie politique est donc nécessaire
04) Un parti doit couvrir l’ensemble de l’espace, local, national, européen, international
05) La dérive bureaucratique d’un parti écolo est possible
06) La formation permanente de tous est un contre-pouvoir
07) l’action obéit au double principe de la non-violence et de la recherche de la vérité
08) L’écologiste intériorise les intérêts des acteurs absents
09) Un militant écolo doit avoir l’esprit associatif
10) Le lieu d’action à privilégier, la communauté de résilience
11) Un militant écolo montre l’exemple de la sobriété personnelle
12) L’écologie est le tout, le social et l’économique ne sont qu’une partie de la biosphère.
Tous vos commentaires seront les bienvenus…
C’est bien mais certainement pas suffisant. Il faut remonter plus haut dans notre cosmologie. Voir La Plate-forme de l’écologie profonde par Arne Naess.
1. Le bien-être et l’épanouissement des formes de vie humaines et non-humaines de la Terre ont une valeur en elle-même (synonyme : valeur intrinsèque, valeur inhérente). Ces valeurs sont indépendantes de l’utilité du monde non-humain pour les besoins humains.
2. La richesse et la diversité des formes de vie contribuent à la réalisation de ces valeurs et sont également des valeurs elles-mêmes.
3. L’Homme n’a pas le droit de réduire la richesse et la diversité biologique, sauf pour satisfaire des besoins humains vitaux.
4. L’épanouissement de la vie et des cultures humaines n’est compatible qu’avec une décroissance substantielle de la population humaine. Le développement des formes de vie non-humaines requiert une telle diminution.
5. L’interférence humaine actuelle avec le monde non-humain est excessive et nuisible, et la situation empire rapidement.
6. Des politiques doivent donc être changées. Ces politiques affectent les structures économiques, technologiques, et idéologiques fondamentales. Il en résultera une société profondément différente de la nôtre.
7. Les changements idéologiques passent par l’appréciation d’une bonne qualité de vie plutôt que l’adhésion à des standards de vie toujours plus élevés. Il faut prendre conscience de la différence entre « bonne qualité » et « course à un niveau de vie extrêmement élevé » (qui serait néfaste à la nature).
8. Ceux qui souscrivent aux points précédents s’engagent à essayer de mettre en application directement ou indirectement les changements nécessaires.